Bear Stearns - BlackRock explique son positionnement

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16 mars 2008 Lancée vendredi et poursuivie durant le week-end, la spéculation autour de la faillite de Bear Stearns s'est amplifiée, alimentant de nouvelles préoccupations au sujet des répercussions de la crise des "subprimes" et de la crise du crédit. Dans un effort de maintien de l'ordre du système financier vendredi, la banque centrale américaine (Fed) a assuré le rôle de prêteur pour Bear Stearns, qui n'est pas un établissement de dépôt, en recourant à JPMorgan Chase, comme intermédiaire et institution dépositaire. La période intiale de crédit était de 28 jours et avait pour objectif de donner sufisamment de temps à Bear Stearns pour résoudre ses problèmes de liquidité. Dimanche soir à New York, JP Morgan Chase a annoncé son intention de racheter Bear Stearns. Il est clair que l'action de la Fed a permis à Bear Stearns le temps nécessaire d'évaluer ses options et de prendre une décision appropriée, compte tenu des circonstances, pour la société, ses actionnaires, clients et salariés. De plus, si cette décision entre les deux sociétés n'avait pas été prise rapidement, les conséquences auraient été plus importantes et complexes pour les marchés et les investisseurs. De même dimanche soir, la Fed a annoncé une baisse de 25 points de base supplémentaires de son taux d'escompte. Plus important, la Fed acceptera un large éventail de collatéraux notés "investment grade" et autorisera les principaux brokers à accéder à ce taux d'escompte réduit d'escompte comme mesures clé afin de faire face aux problématiques de liquidité du marché. Ceci combiné à l'annonce de JP Morgan Chase sur son intention de racheter Bear Stearns et de garantir ses opérations a fondamentalement changé la situation de manière positive. Selon l'accord annoncé, les billets de trésorerie et les obligations émis par Bear Stearns seront considérés comme émis par JPMorgan Chase. De même, JPMorgan Chase deviendra la contrepartie des dérivés et des opérations en cours de Bear Stearns. Au cours des dernières semaines, comme la crise de la liquidité grandissait, la Direction de BlackRock a réuni des ressources supplémentaires internes pour limiter l'exposition potentielle pour le compte de nos clients. Cette équipe comprend des professionnels de la gestion actions, obligataire et des liquidités, mais également de nos départements "Risque & Analyse quantitative" (RQ&A), juridique, Finance et Opérations. Nous surveillions en particulier avec attention l'exposition à Bear Stearns et commencions à limiter drastiquement notre exposition directe et notre risque de contrepartie. BlackRock était donc préparé aux conséquences éventuelles de ces évènements.

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