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Panorama mensuel des marchés boursiers

21/10/2008 - 11:10 - Sicavonline - Schroders



Vue d'ensemble des marchés en septembre 2008

Points marquants :

  • Une série de faillites bancaires de part et d'autre de l'Atlantique amplifie la tourmente qui frappe le système financier mondial.
  • La croissance économique a continué de se détériorer évolution négative des statistiques de chômage aux États-Unis.
  • Les pressions inflationnistes ont continué de s'atténuer net recul du prix du pétrole
  • Les indicateurs économiques défavorables et la crise financière entraînent un rebond des obligations d'État partout dans le monde.

Etats-Unis

Le mois de septembre a été particulièrement difficile pour les marchés d'actions partout dans le monde, avec une raréfaction du crédit qui étrangle progressivement le système financier. Le secteur financier a fait la « une » de la presse après l'annonce de plusieurs sauvetages. Il y a d'abord eu la nationalisation des agences de crédits hypothécaires Fannie Mae et Freddie Mac. Puis l'effondrement de Lehman Brothers et le sauvetage de AIG par la Réserve fédérale. D'autres grandes banques d'affaires américaines (par exemple Morgan Stanley, Goldman Sachs et Merrill Lynch, rachetée par Bank of America) ont vu leur titre s'effondrer dans un marché inquiet des chances de survie des banques d'affaires indépendantes dans un tel climat. Le Trésor américain a alors annoncé un programme de 700 milliards de dollars destiné à soutenir les marchés financiers. La Fed a également doublé, à plus de 600 milliards de dollars, le montant qu'elle prête aux autres banques centrales. La Chambre des Représentants, de son côté, a rejeté dans un premier temps le plan de sauvetage élaboré par le Trésor, provoquant un décrochage des marchés. Le S&P500 a enregistré le 29 septembre sa plus mauvaise performance quotidienne depuis 1987. Une fois de plus, les statistiques de consommation et de chômage en provenance des États-Unis ont déçu. À certains signes, on a pu constater que le recul des bénéfices et le durcissement des conditions de crédit commençaient à influencer les investissements des entreprises qui, jusque là, étaient restées relativement soutenues.

Zone Euro

En septembre, les turbulences de plus en plus fortes sur les marchés financiers mondiaux ont affecté les marchés européens d'actions. Ceux-ci ont atteint leur plus bas niveau depuis janvier 2005. En Europe, la banque belgo-néerlandaise Fortis et la banque belge Dexia ont dû demander l'appui du gouvernement ; en Allemagne, c'est Hypo Real Estate qui a obtenu une ligne de crédit d'urgence montée par le gouvernement. Dans la zone euro, l'inflation a renoué avec sa tendance baissière, passant de 3,8% à 3,6% en septembre. Cependant, malgré les signes annonciateurs d'un ralentissement économique plus prononcé à l'échelle mondiale, la tendance déflationniste dans la région s'est avérée insuffisante pour dissiper l'avis général selon lequel la BCE entendait maintenir ses taux (en octobre, après avoir initialement voté le maintien de son taux directeur, la BCE a fini par l'abaisser à 3,75%).

Royaume-Uni

Le mois de septembre s'est avéré extrêmement tumultueux et difficile pour les actions britanniques ; la crise du crédit a radicalement transformé le secteur financier mondial. En effet, pendant que les investisseurs s'inquiétaient du sort des banques de part et d'autre de l'Océan atlantique, la défiance a commencé à s'installer et les valeurs britanniques sont retombées à leur niveau le plus bas depuis 2005. Il est cependant important de constater que les matières premières ont pesé bien plus lourdement sur les marchés que les banques, dans la mesure où la crise financière a précipité le débouclage de positions à effet de levier et attisé les craintes d'un ralentissement économique majeur à l'échelle mondiale.

Japon

La bourse japonaise n'a pas fait exception, et a enregistré plusieurs reculs marqués en septembre. La crise du crédit, en s'aggravant, a abouti à la faillite ou à la reprise de plusieurs institutions financières de premier plan tant aux États-Unis qu'en Europe. Devant les signes de plus en plus clairs de ralentissement économique mondial qui se sont alors manifestés, les valeurs japonaises ont encore fléchi. L'orientation du marché japonais s'explique surtout par l'atmosphère liée à l'actualité des marchés mondiaux. Les statistiques macroéconomiques japonaises reflètent le recul de l'économie. Le PIB réel a décliné, les entreprises et les ménages perdent confiance, le marché de l'emploi se dégrade et le ralentissement économique mondial freine les exportations. Le repli des matières premières est de nature à renforcer le pouvoir d'achat réel des ménages et les marges bénéficiaires des entreprises. Cependant, tant les ménages que les entreprises devraient encore souffrir des effets des turbulences sur les marchés financiers internationaux. On a assisté à une surperformance des secteurs défensifs (secteur pharmaceutique, électrique, gazier et alimentaire), souvent considérés comme un refuge en temps de troubles sur les marchés. Les meilleures performances ont été observées dans les secteurs où le recul des prix pétroliers ont réduit les coûts (caoutchouc, pâte à papier, transport aérien) qu'ont été observées les meilleures performances. À l'opposé figuraient logiquement les entreprises pour lesquelles le recul des cours des matières premières a l'effet inverse (négoce, mines, pétrole & charbon).

Asie (hors Japon)

Le mois de septembre a été placé sous le signe de la volatilité sur les bourses asiatiques : dans ce contexte d'inquiétude croissante pour la santé du système financier mondial et de recul de la croissance mondiale, la confiance des investisseurs s'est dégradée dans le monde entier. Le mois de septembre a été le mois le plus spectaculaire depuis le début de la crise du crédit, avec pour point culminant la stupéfiante faillite de Lehman Brothers, rapidement suivie de la vente surprise de Merrill Lynch à Bank of America puis du sauvetage de AIG par la Réserve fédérale. Lorsque le gouvernement américain a annoncé son plan de 700 milliards de dollars d'aide au secteur financier et l'interdiction partielle des ventes à découvert, les marchés se sont légèrement apaisés même si le climat restait tendu. En effet, l'approbation du plan n'était pas acquise et le risque d'extension de la crise du crédit demeurait inquiétant. Dans ce contexte délétère, l'indice MSCI AC Ascia Pacific ex Japan s'est effondré, sous-performant par rapport à l'indice MSCI World.

Marchés émergents

Les bourses des marchés émergents ont brutalement reculé en ce mois de septembre, décidément bien difficile sur tous les marchés boursiers mondiaux. Les graves difficultés rencontrées par plusieurs institutions financières majeures aux États-Unis et en Europe (avec notamment l'effondrement de Lehman Brothers), les secousses sur le marché international de la dette, de même que l'incertitude relative à l'éventuelle adoption du plan américain de sauvetage du secteur bancaire ont également dégradé la confiance. De leur côté, bon nombre de marchés émergents encaissaient de plein fouet le recul des prix des matières premières. S'il est vrai que le phénomène d'assèchement du crédit a entamé la confiance sur les marchés émergents, le phénomène est jusqu'ici resté cantonné au monde développé. Des problèmes de liquidité commencent pourtant à apparaître dans certains pays, malgré l'endettement généralement réduit dans les marchés émergents et malgré des taux d'épargne généralement élevés. De tous les marchés émergents, ce sont la Russie et l'Argentine qui ont affiché la plus mauvaise performance en septembre. Le recul brutal des prix pétroliers en septembre a affecté un marché russe déjà inquiet du durcissement de la situation de liquidité et de l'aggravation de l'inflation intérieure. Parallèlement, en Russie, les primes de risque ont bondi à cause de l'instabilité du contexte politique et du climat de gouvernance des entreprises. Au cours du mois, pour plusieurs titres en recul très marqué, la bourse russe a dû interrompre les cotations. En Argentine, la baisse des prix pétroliers a fait chuter le titre du groupe de services et d'équipements pétroliers Tenaris, principale valeur de l'indice local. Les marchés chinois et indonésien ont également enregistré un fort repli. L'indice MSCI Chine a sous-performé malgré la décision inattendue, prise par la Banque nationale, de relâcher sa politique monétaire. Les autorités chinoises ont par ailleurs annoncé plusieurs mesures de soutien aux marchés locaux d'actions, comme la suppression du droit de timbre sur les achats d'actions. En Indonésie, la banque centrale a poursuivi le durcissement de sa politique monétaire, relevant ses taux de 25 points de base à 9,25%. Les marchés coréen et philippin ont relativement bien évolué. Les Philippines ont continué à tirer profit du recul des prix pétroliers, tandis que la Corée se maintenait, toutes proportions gardées, après la sous-performance du mois précédent. Par ailleurs, la banque centrale coréenne a laissé ses taux d'intérêt inchangés à 5,25% tandis que le gouvernement annonçait un programme de réductions d'impôt de 20 milliards de dollars étalé sur les cinq prochaines années. En Amérique latine, ce sont les marchés colombien, chilien et mexicain qui ont surperformé.

Monde : obligations

La crise de la dette privée s'est aggravée en septembre, et plusieurs banques se sont retrouvées en difficultés de part et d'autre de l'Atlantique. Partout dans le monde, les gouvernements ont été contraints d'intervenir pour fournir des liquidités aux institutions financières. Les investisseurs sont donc devenus de plus en plus réfractaires au risque, se détournant des actifs risqués. L'annonce par la Réserve fédérale américaine d'un plan de sauvetage de 700 milliards de dollars appelé TARP (Troubled Asset Relief Program) a brièvement apaisé les marchés avant d'être rejeté, en fin de mois, entraînant une fois de plus une chute libre sur les marchés. Le plan, adoptée en deuxième révision, n'a pas dissipé l'incertitude : la volatilité reste élevée et l'aversion au risque continue de dominer. Parallèlement aux inquiétudes relatives au système financier mondial, les statistiques économiques continuent d'afficher d'inquiétants signes de fragilité. Les statistiques américaines de consommation et de chômage étaient une fois de plus défavorables. À certains signes, on a pu constater que le recul des bénéfices et le durcissement des conditions de crédit commençaient à influencer l'investissement des entreprises. En outre, la croissance économique a continué de se dégrader en Europe : la commission européenne a revu à la baisse ses prévisions de croissance pour la zone en 2009. Dans ce contexte, le cours des actifs risqués a plongé, et particulièrement les obligations corporate, tandis que les investisseurs se tournaient vers le refuge des obligations d'état.

Rendements globaux (%) à fin septembre 2008
Panorama

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