Prix immobiliers : 3 % à 10 % de hausse en 2011, selon les notaires de France

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Les notaires confirment l'excellente tenue du marché immobilier en 2010

Après avoir ralenti, le marché de l'immobilier en 2010 a retrouvé toute sa vigueur d'avant-crise et même plus. Pour preuve, les derniers chiffres publiés par les notaires font état d'une progression des prix de 8,6 % dans l'ancien et de 7 % dans le neuf entre octobre 2009 et octobre 2010. Des moyennes qui masquent toutefois de fortes disparités en Paris et la Province. Autre manifestation de la bonne santé du secteur immobilier : les ventes ont retrouvé le niveau d'avant-crise après une chute brutale en 2008 et 2009.

Pas de baisse de prix en 2011, mais un ralentissement de leur progression est à prévoir

Mais que va-t-il se passer en 2011 ? Les prix vont t-il continuer à progresser, mais dans une moindre mesure qu'en 2010 ou vont-ils baisser ? Une question à laquelle tentent de répondre les notaires de France dans leur dernière note de conjoncture. Après un début d'année dynamique, les officiers ministériels s'attendent à une nouvelle hausse des prix, en particulier dans la capitale. L'année 2011 devrait connaître un premier semestre plus actif que le second. Dès le premier trimestre, le prix moyen du m² parisien devrait franchir la barre des 8.000 euros. Le prix des logements pourraient également flamber dans certaines villes de Province. A Bordeaux et Rennes, les notaires planifient une hausse de 15 % sur un an. A Nantes et à Lyon, la progression serait plus raisonnable (de 5 % à 10 %) et les prix resteraient stables au premier trimestre à Lille et à Toulouse. Mais globalement, la progression des prix devrait être moins marquée que l'an dernier. D'après les notaires « il est erroné de pronostiquer, comme cela a été fait ici ou là, une évolution moyenne sur les douze prochains mois de 3 % à 6 % car il n'y a plus l'homogénéité du marché immobilier de la dernière décennie. » C'est pourquoi, les notaires ont divisé la France en trois zones. A Paris intramuros et dans les quartiers historiques des grandes villes de Province, comme Lyon, Nantes, Bordeaux ou encore Montpellier, les prix pourraient croître de 10 % sur un an. Quant au marché de la Petite et de la Grande couronne de Paris, il devrait rester dynamique avec une évolution toutefois inférieure à 10 % sur l'année. Les marchés immobiliers régionaux devraient connaître un renchérissement des prix mais de moindre intensité qu'ailleurs, entre 3 % à 5 %.

Le marché du neuf restera soutenu, avancent les notaires

Le marché du neuf devrait rester soutenu sans l'être toutefois autant qu'en 2010, en raison notamment de la baisse des avantages fiscaux attachés à l'investissement locatif (scellier). Toutefois, la vente de logements neufs pourrait être portée par le nouveau PTZ+, plus favorable pour le neuf que pour l'ancien dans les zones tendues. Résultat : en 2011, la part des investisseurs dans la neuf, largement majoritaire, devrait se rééquilibrer au profit des accédants à la propriété.

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