D2SI, une SSII durable

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Dans « Portrait d'entreprise », Vincent Bezault, rédacteur en chef de Sicavonline interviewe chaque semaine sur France Bleue 107.1 un chef d'entreprise sur son parcours, sa vision de l'entrepreneuriat, et son projet d'entreprise. Retrouvez les podcasts et les versions écrites des interviews.

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2 avril 2011 (2:37)

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C'est en tant que commercial d'une société de services informatiques réputée que Laurent Hinault, actuel directeur associé de D2SI, découvre l'univers des SSII, un univers qui le motivait de par la dimension humaine qu'il s'en faisait. « J'y voyais l'opportunité de travailler avec des hommes et des femmes sur des projets. » Mais il déchante rapidement en se rendant compte que dans ce secteur «les décisions [sont] très souvent strictement financières ». Déçu par cette appréhension cynique de l'activité au sein des SSII, Laurent Hinault fait sa « petite crise de la trentaine » et décide de s'associer en 2006 à Marc Roudier pour fonder D2SI « sur un modèle différent » visant à tenir compte « des aspects sociaux et environnementaux ». Et afin de ne pas en rester aux déclarations d'intention, les deux hommes décident que leur premier recrutement sera leur responsable de développement durable. « C'est notre garde fou pour ne pas tomber dans le travers qui consiste à ne faire que du business et oublier le développement durable. » Mais Laurent Hinault et son associé vont plus loin, car le désir d'une entreprise plus sociale et plus responsable doit se traduire en réalisations concrètes. Laurent Hinault et son associé décident donc de proposer aux salariés de D2SI cinq jours payés, en plus de leurs congés et RTT, « afin d'intervenir dans le cadre de mécénats de compétence informatique, d'éco-chantiers, ou encore de développements de projets personnels. » Cette solution originale, qui a séduit près de 40 % des salariés du groupe, ne va pas sans représenter un coût significatif pour l'entreprise, qui doit accepter une rentabilité légèrement inférieure à celle de ses concurrents. Mais le jeu en vaut la chandelle pour Laurent Hinault et son associé, qui y gagnent « à titre personnel et dans les relations avec [leurs] collaborateurs ».

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