Corée du sud : accélération de la croissance au premier trimestre

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La croissance économique en Corée du Sud s'est accélérée au premier trimestre. Le PIB a avancé de 1,4 % par rapport aux trois mois précédents, après avoir progressé de 0,5 % au cours du dernier trimestre 2010. Sur un an, la richesse créée par la Corée du Sud a augmenté de 4,2 %. Selon Philippe Waechter, directeur des études économiques chez Natixis Asset Management, l'accélération de la croissance coréenne provient essentiellement du bond des exportations. Ces dernières ont vu leur contribution à la hausse du PIB passer de 5,4 % au dernier trimestre 2010 à 7,1 % au premier trimestre 2011. « Cette dynamique positive des exportations devrait se poursuivre au regard de l'indice des Nouvelles Commandes à l'Exportation de l'enquête PMI/Markit », remarque Philippe Waechter. En revanche, le patron de la recherche économique chez Natixis Asset Management constate que la contribution de la demande interne à la croissance a été négative à cause du repli de l'investissement dans la construction et dans les infrastructures. Philippe Waechter souligne néanmoins que « la consommation des ménages reste robuste avec une progression de 2,2 % et une contribution de 1,1 % à la croissance trimestrielle du PIB (après 1,2 % et 0,6 % respectivement au dernier trimestre de 2010) ». Si l'activité économique en Corée du Sud a été solide au premier trimestre, elle risque d'être temporairement pénalisée par les conséquences du tremblement de terre au Japon, d'après l'expert de Natixis Asset Management, qui rappelle que le Japon représente environ 7 % des exportations coréennes. D'ailleurs, d'après Philippe Waechter, l'impact de la catastrophe s'est déjà fait sentir sur les consommateurs coréens. « Les consommateurs ont été affectés par les évènements japonais. L'indice de confiance a chuté très fortement en mars et ne s'est repris que partiellement en avril. Ces anticipations et une dynamique un peu moins robuste sur le marché du travail pourraient se traduire par une allure plus modérée de la consommation et finalement une dynamique du PIB un peu moins rapide au printemps. »

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