Les coupures de courant au Japon, provoquées par les dégâts du séisme du 11 mars sur certaines centrales nucléaires, notamment celle de Fukushima-Daiichi dans le nord-est du pays, devraient être de plus en plus fréquentes. Le gouvernement japon a en effet ordonné la fermeture de la centrale nucléaire de Hamaoka, au sud-ouest de Tokyo, en raison du risque sismique que présente la région. De surcroît, des mesures de sécurité d'urgence seront mises en place dans toutes les centrales nucléaires du Japon, ce qui devrait peser sur la production d'électricité. Du coup, la société d'investissement Aurel BGC estime que l'électricité au Japon sera rationnée au minimum jusqu'à l'été. Un rationnement qui ne sera probablement pas sans conséquence sur l'économie. La conséquence immédiate pour Tokyo Electric Power (Tepco), l'opérateur de la centrale de Fukushima-Daiichi, théâtre de la plus grave crise nucléaire depuis Tchernobyl, est le coût de l'indemnisation des victimes de l'accident engendré par le tremblement de terre et le tsunami, qui devrait, selon les médias japonais, osciller entre 3.000 et 5.000 milliards de yens (26 à 43 milliards d'euros). Vendredi 13 mai, le gouvernement japonais a annoncé qu'il allait soutenir Tepco à l'aide d'un dispositif public-privé, cofinancé par l'Etat et plusieurs compagnies d'électricité, qui servira à acheter des actions de l'opérateur nippon ou à lui octroyer des prêts.
Les performances passées ne préjugent pas des performances futures. La valeur de l'investissement peut varier à la hausse comme à la baisse.
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