Grâce à des données d'Ernst & Young, l'Institut économique Molinari (IEM) a déterminé le jour de libération fiscale des contribuables des 27 pays de l'Union Européenne (UE). La France est l'un des trois pays à taxer le plus ses salariés, avec la Hongrie et la Belgique.
L'étude de l'Institut montre que le taux d'imposition réel du salarié moyen a augmenté dans l'Union européenne de 0,24% en 2011. Il est passé de 43,99% en 2010 à 44,23%, en grande partie, selon IEM, en raison de l'augmentation de la TVA dans 13 États membres depuis 2009. Les auteurs de cette publication note que « dans 6 pays, plus de la moitié des revenus liés au travail sont prélevés au titre des impôts et taxes retenus dans le périmètre de notre étude (Belgique, Hongrie, France, Autriche, Allemagne, Suède). » Autrement dit, le salarié lambda de ces pays n'a pas de maîtrise directe sur plus de la moitié des fruits de son travail, son influence sur la prise de décision étant au mieux indirecte.
L'étude montre que les charges et impôts français pénalisent le pouvoir d'achat. Pour distribuer 1 euros de pouvoir d'achat net de charges et impôts au salarié, l'employeur français doit débourser 2,3 fois plus. Les salariés français sont plus pénalisés que leurs homologues allemands, qui bénéficient pourtant d'un niveau comparable de services publics et sociaux. Pour obtenir 1 euro de pouvoir d'achat outre-Rhin, il suffit de distribuer 2,1 euros. Le salarié allemand est libéré fiscalement le 11 juillet, soit 15 jours avant son homologue français.
« La situation est très inquiétante. Six des 27 pays de l'Union européenne prélèvent plus de la moitié de ce que produisent les salariés au titre des contributions sociales, de l'impôt sur le revenu et de la TVA. C'est notamment le cas en France, qui détient avec la Hongrie et la Belgique le record de taxation de l'Union. Et en dépit de ce fardeau, les déficits continuent d'augmenter un peu partout en Europe. Il est temps de changer de crédo. La solution est dans la baisse des dépenses publiques, et non dans l'augmentation des charges, impôts et autres taxes », commente Cécile Philippe, directrice de l'Institut économique Molinari (IEM) et co-auteur de cette étude.
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