Pas de récession aux Etats-Unis, les marchés actions ont de beaux jours devant eux (BlackRock)

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La récession n'est toujours pas un scénario probable pour Bob Doll

Bob Doll, Stratégiste en chef pour les marchés actions chez BlackRock, en est convaincu : « la volatilité sur les marchés est toujours sous-tendue par la possibilité d'une récession aux Etats-Unis et en Europe. » Et pour cause : les derniers chiffres du PIB américain indiquaient une croissance de +1% seulement. Pourtant, Bob Doll ne cède pas au pessimisme ambiant : « Bien que nous prenons acte du risque de recul, nous continuons de croire qu'une récession des Etats-Unis n'est pas d'actualité, » affirme-t-il. Selon lui, « un point encourageant est le Revenu Intérieur Brut aux Etats-Unis, qui a cru plus vite que le PIB sur le premier semestre 2011. » Bob Doll ajoute que « si l'économie américaine était sur le point de tomber en récession, nous devrions déceler des faiblesses du côté des demandes d'emplois, des augmentations de capital, et des profits générés par les entreprises. Mais rien de tout cela n'a lieu. C'est pourquoi nous ne pensons pas qu'une récession est sur le point d'arriver. »

Les marchés actions sont de plus en plus attrayants

L'été n'a pas été doux pour les places boursières, qui ont connu une sévère correction. « Les marchés actions ont été frappés par une prime de risque considérable, et cette prime semble se renforcer, en raison des atermoiements politiques aux Etats-Unis, de la paralysie en Europe, et des piètres performances des principaux indicateurs économiques (...). A moins que les incertitudes entourant ces questions ne tombent, » les marchés actions resteront déprimés, explique le Stratégiste en chef pour les marchés actions chez BlackRock. Pourtant, Bob Doll ne cède pas à la panique générale, et reste confiant quant aux rendements qui seront offerts par les actions : « Nous pensons que les actions restent attrayantes, » estime-t-il en soulignant le fait que « les rendements du S&P 500 sont meilleurs que ceux des obligations à 10 ans du trésor américain. » Selon lui, des périodes comme celle que nous connaissons « sont rares, et quand elles arrivent, elles sont habituellement suives par des bons retours sur investissement. Nous espérons que cette fois encore cela se passera ainsi. »

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