L'instabilité des places boursières sur fond de crise économique et financière incite les épargnants à revoir leur stratégie patrimoniale. Prudents à outrance, les particuliers privilégient désormais les actifs les moins risqués et se ruent sur les placements refuges. Pour preuve, les investisseurs ont redécouvert le charme de l'or, un actif pourtant dénué de tout rendement. La matière précieuse ainsi redevenue valeur refuge par excellence voit ses cours s'envoler, et malgré les à-coups le précieux métal jaune se négocie aujourd'hui à prix d'or.
A près de 1.750 dollars l'once (cours au 5 décembre 2011 : 1.744 $), le métal doré s'est valorisé d'environ 600 % en dix ans. Les épargnants précautionneux ne sont les plus seuls à s'intéresser à l'or. Une telle appréciation ne pouvant laisser les spéculateurs indifférents. Du coup, les épargnants se demandent s'il n'est pas trop tard pour investir. Un faux problème pour le président d'AuCOFFRE.com, Jean-François Faure, pour qui la question ne se pose pas « l'or possède un formidable potentiel pour les années à venir [à condition de] faire les meilleurs choix en la matière. » En effet, le fondateur de la plateforme d'échange on line de pièces d'or estime que « la vraie question consiste plutôt à se demander quel or il faut acquérir et surtout comment » Encore une fois depuis 10 ans l'or s'est valorisé de 600 % et même si les arbres ne montent pas jusqu'au ciel, ce que Jean-François Faure ne manque pas de souligner. Son discours n'est d'ailleurs pas axé sur le cours de l'or à un instant précis puisqu'il défend avant tout l'idée que l'or est un placement « d'assurance. » Pour convaincre, les investisseurs de l'opportunité que constitue l'acquisition d'or physique, placement à privilégier selon lui, le patron d'AuCOFFRE.com ne manque d'ailleurs pas d'arguments.
Les incertitudes économiques et financières (menaces inflationnistes, dettes souveraines européennes, krach boursier...) et le spectre de la récession vont continuer à soutenir l'or en tant que valeur de repli. De plus, l'extraction d'or est de plus en plus difficile. Exploiter une nouvelle mine nécessite désormais 10 ans de patience. Cette limitation de la production amplifie le phénomène de rareté. D'autant qu'en parallèle la demande ne cesse d'augmenter, en particulier en Asie. La Chine premier producteur mondial et sans doute bientôt premier consommateur/acheteur ouvre un marché presque sans limite. L'or reste « un actif millénaire tangible et utilisable en toutes circonstances » assure le fondateur d'AuCOFFRE.com. Ainsi, en 2011 un napoléon (une des pièces d'or les plus populaires de France) permet de s'offrir un vélo d'une valeur d'environ 300 euros tout comme en 1911, sauf que le vélo ne valait en monnaie d'époque que 20 francs. Convaincu et convaincant le créateur de la plateforme de vente et d'achat de pièces d'or ajoute qu'« à la différence d'une action et donc d'une part de société, l'or ne peut faire faillite même dans les pires moments, alors qu'il ne valait plus que 250 dollars l'once en 2010, il n'a jamais valu zéro. » Autre avantage de l'or, il n'est contrôlé par aucun Etat ni institution mais il faut garder à l'esprit que cela peut changer à tout moment. Entre les 30's et 70's les USA interdisaient aux américains de posséder de l'or qui s'est donc retrouvé dans les coffres des banques suisses. L'or permet également de protéger son patrimoine en période de crainte de dépréciation du dollar et désormais de l'euro. En principe et sauf exception due à d'autres facteurs, lorsque le dollar et/ou l'euro baissent l'or s'apprécie. L'or permet de couvrir les risques inflationnistes et même selon lui déflationnistes.
De nombreux arguments plaident en faveur d'une poursuite de l'envolée des cours de l'or et de bien remplir sa fonction de couverture contre les risques. Potentiellement l'once d'or pourrait, selon le président d'AuCOFFRE.com, atteindre 2.500 dollars en 2012, voire plus en cas de défaillance souveraine de pays de la zone euro. Néanmoins, l'or reste et restera un placement cyclique avec des hauts et des bas, sans valeur d'usage ni rendement. Par conséquent, il n'est pas forcément adapté à toutes les situations et tous les patrimoines. Néanmoins, d'après le fondateur d'AuCOFFRE.com, l'or est, insiste-t-il, avant tout un produit d'épargne « d'assurance » et indispensable à tout patrimoine. De ce fait, prévient-il, « ne pas acheter de l'or car on considère que son cours est trop haut est une erreur. » Il garantit que le précieux métal doré constitue un bon outil de diversification d'un patrimoine et prodigue ses conseils aux épargnants. Sous quelle forme acheter l'or, où et surtout quand le vendre pour profiter pleinement de ses atouts ? Voir notre article : L'or : placement anti-crise par excellence ?
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