Face aux soubresauts des marchés boursiers, les épargnants se sont peu à peu détournés des actions, les jugeant trop risquées. Peu enclins à profiter des fortes baisses sur les marchés des cotées et de la sous valorisation des actions, ils se tournent vers des placements dénués de risque, mais peu rémunérateurs, tels que les livrets.
En effet, le dernier Baromètre de l'épargne, réalisé pour La Banque Postale par TNS Sofres, montrent qu'en novembre 2011, seuls 25 % des Français déclaraient que c'était « plutôt le bon moment de placer son épargne en bourse » (52 % en 2009). Il s'agit du plus bas niveau depuis la première parution de cette enquête en 2004. Pas étonnant, puisque 88 % des personnes interrogées lors de cette enquête déclarent préférer les placements sans risque malgré un rendement en principe plus limité.
Selon les statistiques de TNS Sofres, 8,9 % des Français détiennent des actions en direct en décembre 2011. En décembre 2010, ils étaient encore 11,1 %, 11,7 % en décembre 2009 et 13,8 % en décembre 2008. Fin 2011, le nombre d'actionnaires en direct peut ainsi être estimé à environ 4 millions de Français, contre 7 millions d'actionnaires individuels de sociétés cotées en 2002.
Si les épargnants se détournent en masse des actions c'est qu'ils jugent cet actif de plus en plus risqué. En avril 2012, 91 % des Français considèrent les valeurs mobilières comme « risquées »(contre 87% en mai 2011). Ils sont même 56 % à les considérer « très risquées ». En juin 2007, seuls 33 % partageaient cette opinion. Même constat du côté des obligations. 81 % des Français interrogés les jugent risquées (Baromètre de l'épargne de La Banque Postale). Les SICAV/FCP n'ont plus la cote avec 79 %. Résultat : le niveau de risque perçu envers les placements boursiers reste au plus haut. Parallèlement, la frilosité envers les marchés financiers s'est accentuée. La perception de l'opportunité d'investir en Bourse (« bon moment ») est passée de 16% en mai 2011 à 10% aujourd'hui. La tendance est encore plus forte auprès des actionnaires individuels : 38% considéraient que c'était « un bon moment » en mars 2010, 31% en mai 2011 et 23% aujourd'hui. Dans les faits, l'attrait personnel pour la Bourse et les actions est au plus bas : seuls 5% des Français seraient incités à acheter des actions (8% en mars 2010) et 18% des actionnaires (29% il y a 2 ans)
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