Immobilier : stagnation des prix et recul des ventes en Ile-de-France

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La crise économique n'épargne pas le marché de l'immobilier francilien. Les ventes de logements anciens ont fortement reculé entre les mois de mars et de mai dans la région francilienne, indique la Chambre des Notaires Paris-Ile-de-France dans un communiqué.

Immobilier : le volume de transactions chute en Ile-de-France

Ainsi, le nombre de transactions s'établit à 27.400 sur cette période, soit une chute de - 24 % par rapport à mars-mai 2011 (36.100 ventes) et de - 27 % comparé à la même période de 1999 à 2007. Générale, cette baisse touche les huit départements d'Ile-de-France de façon disparate. Dans le détail, le ressac est le plus sévère dans le Val-d'Oise (- 33 % sur un an), tandis que les Hauts-de-Seine et l'Essonne (- 17 %) sont « les départements les moins touchés », selon les notaires. La capitale, Paris, a, quant à elle, connu un recul de - 26 %. « D'après nos premiers indicateurs, cette tendance baissière a continué en juin, ce qui laisse présager un second trimestre 2012 en net repli par rapport à l'année précédente », estime la Chambre des Notaires Paris-Ile-de-France.

Immobilier : les prix stagnent en Ile-de-France

Alors que les ventes chutent, les prix subissent aussi « le ralentissement de l'activité. » Certes, sur un an, leur évolution globale ressort à + 3,2 %. Positive dans chacun des huit départements franciliens, la croissance est la plus forte dans la capitale, où elle s'affiche à + 4,4 %. Mais la tendance récente est davantage inquiétante : les prix ont globalement progressé dans la région de + 0,1 % par rapport au trois mois précédents. Seuls deux départements, la Seine-et-Marne et Paris, voient leurs prix légèrement augmenter (+ 0,4 % et + 0,5 %). D'ailleurs, en un mois, le prix de vente moyen dans la capitale a baissé, de 8.390 euros en avril à 8.330 euros en mai. « Depuis novembre 2011, les prix à Paris ne cessent de fluctuer autour de 8.400 euros. » Toutefois, selon les dernières projections des notaires de Paris-Ile-de-France fondées sur les avant-contrats, les prix de vente parisiens « devraient, à partir de juillet, s'inscrire en légère hausse. » Et ainsi persister à des niveaux stratosphériques.

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