Immobilier : vendeurs, acheteurs, investisseurs, quelle stratégie adopter ?

Suivre @sicavonline

Publier sur Twitter

Partager sur Facebook

Imprimer cet article

Envoyer cet article

Chaque mois, MeilleursAgents.com fait le point sur l'état du marché immobilier francilien et ses perspectives, notamment en termes de prix immobiliers. Mois après mois, le constat reste identique. La situation à Paris et sur l'ensemble de la région Ile-de-France est toujours très préoccupante et ne laisse guère présager d'amélioration dans les mois à venir. Faut-il pour autant baisser les bras et se résigner à attendre des jours meilleurs ? La réponse de MeilleursAgents.com qui vient de publier son dernier baromètre des prix immobiliers.

Le marché immobilier toujours au point mort

A la fin du mois d'octobre, le réseau confirme ses analyses et scénarii avancés en début d'année. « Le marché immobilier parisien et francilien est bloqué [...] car les biens en vente restent de plus en plus longtemps sur le marché et peinent à trouver un acheteur. Inquiets, les vendeurs multiplient les mandats et les annonces, créant ainsi l'illusion d'un stock important de biens en vente. En réalité, il est courant de trouver le même appartement dans les vitrines de nombreuses agences et sur de multiples sites Internet. Pourtant, nous constatons une baisse du volume réel de l'offre d'environ -30% sur un an. Simultanément, le nombre d'acheteurs actifs et solvables est en baisse d'environ -40%. » affirme Sébastien de Lafond, président et fondateur de MeilleursAgents.com.

Léger repli des prix immobiliers, loin de l'effondrement

Du coup, les prix immobiliers résistent, n'accusant qu'une très légère baisse en octobre mais « ne s'effondrent pas » martèle le réseau d'agences immobilières. Ainsi, la baisse des prix immobiliers, de - 0,3 % à Paris, - 0,2% en Petite couronne et - 0,3 % en Grande couronne.

Pas de baisse significative des prix immobiliers dans l'immédiat

Les baisses de prix immobiliers constatées au cours des six derniers mois restent « limitées et progressives et rien de permet aujourd'hui d'anticiper la purge de - 15 % à - 20 % attendues par les acheteurs » assure les auteurs du baromètre de MeilleursAgents.com. Fort de ces constats, Sébastien de Lafond campe sur ses positions mais maintient également qu'il est possible de sortir de cette torpeur dans laquelle sont plongées acheteurs et vendeurs. « Il n'y a pas de bulle immobilière à Paris et en Île-de-France et nous assistons à une correction progressive des prix et non à un effondrement brutal. Pour autant, le marché ralentit de plus en plus au point parfois de se bloquer à l'image du cycle d'achat-revente quasiment interrompu aujourd'hui. Si la situation est compliquée pour les vendeurs comme pour les acheteurs, il est toujours possible de réaliser des transactions à condition d'adopter les bonnes stratégies. »

Vendeurs, ne désespérez pas !

MeilleursAgents.com conseille aux vendeurs de logements de ne pas sombrer dans le désespoir. Les acheteurs restent à l'affut, en témoigne les records de trafic sur les sites d'annonces immobilières, mais sont encore indécis, attendant une baisse des prix immobiliers, que le réseau juge hypothétique. Certains biens font d'ailleurs toujours l'objet de convoitise. Ainsi, les petites surfaces bien situées restent prisées des « investisseurs peu sensibles à la rentabilité et des primo-accédants financés par leurs banques. » assure le réseau d'agences immobilières. Les propriétaires de ces logements sont encore en position de force et peuvent espérer en tirer un bon prix. MeilleursAgents.com indique qu'ils peuvent encore se permettre d'afficher un prix élevé « quitte à négocier par la suite pour finaliser la transaction après avoir vérifier le sérieux de l'acheteur. » Pour les autres vendeurs, ceux disposant d'un logement de grande ou de moyenne surface (3 pièces et plus), la situation est un peu plus compliquée. Les maisons et les appartements familiaux sont plus difficiles à vendre car « ils rentrent dans un cycle d'achat-revente grippée par le ralentissement du marché. » prévient MeilleursAgents.com. Ce dernier leur recommande d'appliquer trois règles de base : - Fixer un prix correct dès le départ : jamais plus de 10% au-dessus de la valeur de marché - Faire appel aux meilleurs agents immobiliers : les spécialistes du quartier et du type de bien - Etre patient et compter au moins 3 mois de mise en vente Autre conseil, cette fois à l'endroit de ceux qui vendent de grandes surfaces (3 pièces et plus) mal situées ou présentant un défaut (qualité du bâti, état général, copropriété...) une seule solution gagnante : « offrir dès la mise en vente un prix réaliste le plus proche possible du prix final de transaction et rester ferme pendant toute la négociation. » La stratégie qui consiste « à gonfler le prix de mise en vente pour se garder une marge de négociation de 15 à 20% est une stratégie perdante à 100%. » assure MeilleursAgents.com

Acheteurs : restez en alerte !

De leur côté, les acheteurs doivent prendre la mesure du marché et ne pas repousser éternellement leur projet sous prétexte d'une hypothétique baisse brutale et massive des prix immobiliers. Inutile pour autant de se précipiter car les « taux d'intérêt devraient rester stables dans les 12 prochains mois » estime MeilleursAgents.com. D'ailleurs, le marché est très étroit et les acheteurs doivent s'armer de patience et savoir saisir les bonnes affaires. MeilleursAgents.com les incite à plus de réactivité, d'après ces femmes et hommes de terrain « de nombreux acheteurs sont surpris de se faire doubler après avoir tardé à faire une offre sur un bien de qualité. » On retrouve évidement la même dichotomie du marché immobilier : « Sur les petites surfaces, la demande reste forte et les prix relativement élevés. Sauf exception, il ne faut pas s'attendre à de très bonnes affaires sur le plan financier et acheter un bien réellement adapté à ses besoins. Sur les grandes surfaces, le marché est beaucoup plus favorable aux acheteurs, les prix se sont assagis et les acheteurs ne se livrent plus à des surenchères inutiles. Il est donc possible de trouver des biens de qualité à des prix justifiés. » avise la société.

Quelle position pour les investisseurs et les chasseurs d'affaires ?

Quant à ceux qui n'achètent pas pour se loger mais pour investir, le message est clair : « À condition de ne pas chercher de rentabilité à court ou moyen terme, et de considérer la pierre avant tout comme une valeur refuge, il est possible aujourd'hui, en étant patient, de trouver des petites surfaces de deuxième rang à des prix rendus plus raisonnables le manque d'acheteurs. »

© Synapse. Les contenus (vidéos, articles) produits par Synapse font appel à des journalistes professionnels. Ils ne constituent pas des conseils en investissement ou des recommandations personnalisées. Le diffuseur n'a participé ni à l'élaboration de ce contenu ni à la sélection des valeurs/fonds mentionnés. Les performances passées ne préjugent pas des performances futures. L'investissement sur les marchés comporte un risque de perte en capital et aucune garantie de gain ne peut être octroyée.