Les chiffres à suivre la semaine du 08/07/2013

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Lundi 8 juillet : réunion de l'Eurogroup Après une semaine marquée par la crainte de voir la coalition à la tête du gouvernement portugais voler en éclats, l'Eurogroup devra rassurer les investisseurs en s'appuyant notamment sur le nouvel accord qui se dessine entre les formations politiques portugaises aux responsabilités. Le Portugal sera-t-il en mesure de revenir comme prévu sur les marchés financiers en 2014? Autre enjeu de taille pour les ministres des finances de la zone euro, la validation de la prochaine tranche d'aide de 8,1 milliards d'euros qui devrait être versée à la Grèce pour lui permettre de répondre à ses échéances de remboursement. Ce nouveau plan d'aide est conditionné à un accord entre Athènes, l'UE et le FMI sur la réduction des effectifs de la fonction publique grecque. D'ailleurs, les trois acteurs ont semblé jusque-là confiants quant à l'issue des discussions. Mardi 9 juillet : inflation annuelle Chine La Banque Populaire de Chine parvient vraisemblablement à maîtriser la hausse des prix. En effet, en dépit d'un léger sursaut, le taux d'inflation devrait se maintenir sous son taux cible de 3% à 2,5% en juin (contre 2,1% en mai). Si l'absence de tension sur les prix est de nature à rassurer les investisseurs, l'incapacité des autorités à maîtriser la création monétaire est plus inquiétante. Mercredi 10 juillet : nouveaux crédits en yuans Comment Pékin va-t-il pouvoir fermer les vannes du crédit sans accentuer le ralentissement de l'activité ? Les autorités chinoises n'ont semble-t-il toujours pas trouvé la solution à ce problème épineux puisque 800 milliards de yuans de crédit ont été accordés en juin (contre 667 en mai). Pourtant, les conditions d'emprunt se sont biens durcies mais des pratiques telles que le shadow banking nourrissent toujours la création monétaire. Mercredi 10 juillet : Minutes du FOMC et discours de Ben Bernanke Les chiffres prometteurs de l'emploi américain publiés la semaine dernière (+195 000 créations d'emploi en juin) donnent du crédit à l'hypothèse d'un début de sortie du « QE » avant la fin de l'année. Par conséquent, les taux ont déjà entamé une remontée et les regards des dirigeants de la Fed se tournent désormais vers l'ampleur de la hausse. Si celle-ci devenait trop brutale, elle pourrait pénaliser la reprise économique américaine de par son impact sur l'immobilier notamment. Il est au reste peu plausible que la Fed laisse les taux s'emballer sans réagir.

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