Les marchés manquent toujours de catalyseurs assez solides pour reprendre le chemin du rally haussier. Les flux d'investissement sur les indices européens demeurent relativement modestes. Chaque publication macroéconomique, annonce de résultats d'entreprise ou nouvelle géopolitique est de nature à provoquer des réactions correctives. Nous l'avons encore constaté la semaine passée : les indices européens ont été sensibles à la dégradation de l'indice IFO allemand (indicateur du climat des affaires en Allemagne) et aux publications mitigées aux Etats-Unis avec la baisse surprise des ventes de maisons individuelles (-8,1% en juin) et le recul de l'indice PMI manufacturier à 56,3 points (point bas de trois mois). Les mauvais résultats d'Amazon, avec l'annonce de pertes plus lourdes que prévues au deuxième trimestre, et de LVMH ont aussi beaucoup pesé sur les performances boursières vendredi, en fin de séance. Dans ces conditions, les investisseurs restent à l'affût des mouvements de marché permettant des achats à bon compte, faute de pouvoir se projeter. Les échéances à venir sont importantes et sont des facteurs potentiels de déstabilisation : résultats des stress-tests des banques européennes (dans le cadre de l'Asset Quality Review), possible accentuation d'une politique monétaire accommodante en Europe, resserrement monétaire prochainement amorcé aux Etats-Unis. L'environnement économique de la zone euro incite aussi à la prudence, puisque les situations nationales demeurent assez contrastées, la France faisant figure de mauvais élève de l'Union économique (indice à 49,2, avec une certaine faiblesse du PMI manufacturier qui plonge à 45), quand l'Allemagne sert de locomotive. L'indice allemand ressort à 54 points, avec un dynamisme constaté dans l'activité des services. Ces disparités confirment qu'au global la zone est dans un cycle de reprise relativement long, très graduel. L'activité économique n'est pas assez soutenue pour permettre aux entreprises d'embaucher et d'investir, une étape importante du cycle pour alimenter les dépenses de consommation et générer de l'inflation. Selon le « Sentiment Clients », le baromètre du sentiment des clients de CMC Markets (plus de 45.000 dans le monde, établi quotidiennement à partir de leurs positions réelles), les investisseurs sont « acheteurs » sur les indices CAC 40 (à 87%) et Dax (77%). Ils sont en revanche « vendeurs » sur les indices Footsie (à 70%) et le S&P500 (à 85%). Sur le marché des commodities, les investisseurs sont à l'achat sur l'or et le cuivre, profitant d'une amélioration inattendue de l'activité manufacturière chinoise en juillet, la plus rapide depuis 18 mois Enfin, sur le Forex, l'euro est toujours sous pression et oscille autour d'un point bas de plus de cinq mois, à 1,3430 USD. Les investisseurs restent à l'achat sur la paire EUR/USD, mais renforcent leur position vendeuse sur la livre sterling face au dollar US. Judith Danan, Head of Sales Trading de CMC Markets France
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