(AOF) - Le chiffre d'affaires de Virbac s'est élevé à 202,7 millions d'euros au troisième trimestre, en hausse de 10,5%. Contrairement au premier semestre, les taux de change n'ont pas été pénalisants ; à parités constantes, la croissance du laboratoire vétérinaire est ainsi ressortie 10,1%, dont +9,3% sur le plan organique (hors Santa Elena en Uruguay). Sur le plan géographique, l'évolution positive enregistrée dans la plupart des pays d'Europe au premier semestre s'est poursuivie, confortée par le lancement en France et en Europe du Nord de l'antiparasitaire interne pour animaux de compagnie Milpro. Aux Etats-Unis, comme attendu, l'activité a connu une forte progression grâce au retour sur le marché, en juillet dernier, de l'antiparasitaire interne Iverhart Plus et à la reconstitution des stocks des distributeurs sur ce produit. Avec un chiffre d'affaires cumulé de 569 millions d'euros, Virbac a enregistré sur neuf mois une croissance globale de 2,4%, qui reste fortement pénalisée par la situation des taux de change au premier semestre puisqu'à taux constants elle serait de 6%, dont 5,1% de croissance organique. Toutes les régions affichent une évolution positive à l'exception de l'Amérique du Nord.
Les points forts de la valeur
- Huitième mondial de la santé animale, tant pour les animaux domestiques (55 % de ventes, 6,5 % du marché mondial) que les animaux de production, avec des positions fortes en France (4ème) et dans les émergents (5ème) ; - Croissance fondée sur des acquisitions ciblées à l'international (58 % des ventes hors d'Europe, dont 32 % dans les pays émergents), notamment en Amérique latine ; - Position de " pure player " offensif sur la santé animale ; - Forte culture d'entreprise et de capacité d'innovation, les nouveaux produits générant 15 % environ de l'activité ; - Croissance structurelle du marché du médicament vétérinaire (dynamisme du marché des animaux de production et des animaux de compagnie, hausse des besoins en protéines d'origine animale) ; - Positions très compétitives sur de nouveaux marchés à fort potentiel -acquaculture où le groupe est 8ème mondial après le rachat du chilien Centrovet ; - Situation financière saine générant une capacité d'acquisitions proche de 100 M.
Les points faibles de la valeur
- Manque de taille critique face aux mastodontes du secteur, encore accru par le rapprochement des français Ceva et Sogeval et la vente par Novartis à Lilly de sa branche santé animale ; - Secteur confronté à une réglementation toujours plus contraignante ; - Rentabilité pénalisée par la cherté de l'euro, tant par rapport aux devises des pays émergents, notamment celles d'Amérique latine, deuxième marché du groupe, que contre le dollar ; - Net recul des ventes au 1er semestre 2014 en Amérique du nord, troisième marché du groupe ; - Faiblesse du rendement.
Comment suivre la valeur
- Santé animale de nouveau considérée comme stratégique pour les laboratoires pharmaceutiques ; d'où des fusions acquisitions et des introductions en Bourse à prix élevés ; - Sensibilité de la valorisation boursière aux autorisations de mise sur le marché ou AMM ; - Sensibilité aux déclarations de Vétoquinol, son concurrent français coté, également " pure player " ; - Après un an d'interruption, retour à la commercialisation aux Etats-Unis de l'antiparasitaire canin Iverhart Plus, à partir du deuxième semestre ; - Attente d'AMM en France, Asie et Norvège ; - Accueil commercial aux nouveaux produits lancés en Europe en 2014, en dermatologie, urologie et parasiticides dont il est attendu 60 M supplémentaires de chiffre d'affaires d'ici 2016 ; - Réalisation de l'objectif 2014 d'une croissance de 4 à 6 % des ventes, d'une stabilité du résultat opérationnel et d'une hausse à deux chiffres des dépenses de R&D et d'un retour du ratio dette/fonds propres au-dessous des 40 % ; - Attrait spéculatif limité, la famille fondatrice Dick détenant 49,7 % des titres et 65,7 % des droits de vote.
Pharmacie - Santé
Les stratégies de scission sont actuellement à l'oeuvre dans le secteur. Bayer a annoncé la mise en Bourse de son activité plastique, Bayer MaterialScience, pour mieux se concentrer sur les sciences de la vie, qui offrent un meilleur retour sur investissement potentiel. Pfizer, qui présentera pour la première fois cette année des comptes individualisés pour ses trois grandes divisions pharmaceutiques, pourrait également scinder ses activités. Alors que les brevets des médicaments " blockbusters " sont menacés d'extinction et que les géants pharmaceutiques sont à la recherche de nouvelles sources de revenus, les opérations de fusion se multiplient. Abbvie mène une OPA sur le britannique Shire, qui donnera naissance au dixième groupe pharmaceutique mondial en termes de chiffre d'affaires. Pfizer tente, lui, de racheter AstraZeneca. FTB/ACT/
Les performances passées ne préjugent pas des performances futures. La valeur de l'investissement peut varier à la hausse comme à la baisse.
Dernière cloture | 368.50 EUR | ||||||||
Date du cours | 17/04/2024 | ||||||||
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