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Immobilier : La France victime d'une « fracture immobilière »

24/10/2014 - 11:08 - Sicavonline


Immobilier : La France victime d'une « fracture immobilière »

L’analyse trimestrielle du marché immobilier conduite par le réseau Laforêt n’est guère rassurante. La fracture immobilière, loin de résorber tend au contraire à se renforcer avec d’un côté Paris, l’Ile-de-France et certaines grandes métropoles et de l’autre des régions à la peine.

Au regard des différents indicateurs suivis par le groupe Laforêt, relatant l'activité de ce seul réseau immobilier, la situation semble s'être de nouveau dégradée entre le 2eme et le 3eme trimestres 2014.

Rétraction de la demande
Comparée au 2e trimestre 2014, la demande se rétracte de 9% au 3e trimestre. Certes, historiquement, la demande est toujours moins forte sur cette période de l'année. En 2013, à la même époque, la demande se repliait de 15%. Au 3e trimestre 2014, Paris et l'Île-de-France connaissent les reculs les plus notables avec respectivement -15% et -12%. Les régions résistent mieux avec un repli moins conséquent (-3%). La proportion d'investisseurs recule encore, certains s'étant même totalement désengagés, du fait peut-être des mesures annoncées par la loi ALUR.

Léger sursaut de l'offre
Le tableau ne doit pas être totalement noirci. Avec un volume de mises en vente en progrès de 4% par rapport au second trimestre, le troisième trimestre 2014 révèle une progression de l'offre. À bien y regarder, cette progression n'est pas uniforme, puisque Laforêt observe, dans le même temps, une progression de 6% en régions contre un recul de 8% sur Paris et l'Île-de-France.

Des transactions toujours à la peine
Malgré ce léger rebond de l'offre, les transactions restent dans le rouge. Laforêt observe une réduction du volume de transactions de l'ordre de -4,5% au 3e trimestre 2014. Dans le détail, Paris et l'Île-de-France baissent de 4% et les régions régressent un peu plus avec -5,5%.

Les prix continuent leur lente régulation
Face au ralentissement du marché, la tendance globale baissière se poursuit. Le réseau Laforêt constate une baisse des prix de -0,5 % sur le troisième trimestre 2014 et de -2,5 % sur les 9 premiers mois de l'année.
Au 3e trimestre 2014, les prix Parisiens reculent de 0,7 %, l'Île-de-France reste stable et en régions les prix reculent de 0,8%.
Au national, le niveau moyen de prix/m² se situe ainsi aujourd'hui à 2 835 €. Le m2 parisien affiche 8 026 € (-0,5% sur 9 mois), quand l'immobilier francilien se situe à 3 643 € (- 2% sur 9 mois), contre 1 989 € en régions (-3 % sur 9 mois).

Des écarts de prix stables
Aujourd'hui l'écart de prix moyen entre le prix souhaité par le vendeur et le prix effectif constaté lors de la transaction est de 6,10 % à l'échelle nationale. Il correspond peu ou prou aux 6,15 % jusque là relevés au cours du premier semestre. À Paris, l'écart reste significativement plus faible et stable, à 4,4 %.

Des délais de vente qui s'allongent
Hormis à Paris intra-muros, il faut désormais compter systématiquement au moins 100 jours pour mener une transaction.

L'allongement des délais de vente touche tous les marchés. Avec une moyenne nationale de 104 jours, les délais de vente ont pris 4 jours de plus entre le 2e et le 3e trimestre 2014.

Dans le détail, on notera le significatif rallongement des délais à Paris (+ 8 jours) et en Île-de-France (+ 11 jours). À Paris, le délai moyen est aujourd'hui de 80 jours, contre 100 pour le reste de l'Île-de-
France.

En régions, les délais de vente se portent à 109 jours. Les acquéreurs se faisant plus rares et difficiles, ils se laissent du temps pour essayer de faire fléchir les vendeurs.

Globalement, les grandes villes résistent mieux et conservent une dynamique de marché. Alors que les zones moins urbanisées voient les transactions ralentir plus nettement.

Un constat partagé par Elix Rizkallah, Président de Laforêt : «  Le marché immobilier français est constitué d'un ensemble de marchés qui connaissent des réalités bien différentes. Avec d'un côté Paris, l'Île-de-France et quelques grandes métropoles où la dynamique subsiste et de l'autre côté des régions à la peine, la « fracture immobilière » n'est pas résorbée. Les taux d'intérêts extrêmement bas ne suffisent pas à restaurer la confiance des Français. Pourtant, les projets immobiliers sont toujours là dans l'attente d'un signe favorable. »

© Synapse. Les contenus (vidéos, articles) produits par Synapse font appel à des journalistes professionnels. Ils ne constituent pas des conseils en investissement ou des recommandations personnalisées. Le diffuseur n'a participé ni à l'élaboration de ce contenu ni à la sélection des valeurs/fonds mentionnés. Les performances passées ne préjugent pas des performances futures. L'investissement sur les marchés comporte un risque de perte en capital et aucune garantie de gain ne peut être octroyée.



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