(AOF) - Les marchés européens ont fini en ordre dispersé sur fond de statistiques économiques décevantes. La tentative de rebond de l'après-midi a été étouffée par le retournement à la baisse de Wall Street dans le sillage du pétrole. La croissance de l'activité dans le secteur privé de la zone euro en décembre a ainsi été encore plus faible qu'initialement estimé, selon Markit. Le CAC 40 a clôturé en recul de 0,68% à 4 083,50 points après avoir déjà cédé 3,8% au cours des deux journées précédentes. En revanche, le Dax 30 gagnait 0,35% à 9 506,16 points vers 17h30. En Europe, BMW a gagné 0,88% à 85,83 euros à la Bourse de Francfort après que la marque de luxe britannique Rolls Royce, propriété du groupe allemand depuis 1998, a enregistré une cinquième année de ventes record, portées notamment par le dynamisme de ses marchés en Amérique du Nord (+30%), mais également au Moyen-Orient (+20%). Ainsi, les ventes de Rolls-Royce ont progressé de 12%, par rapport à l'année dernière à pareille époque, à 4 063 véhicules, dont les différents modèles s'écoulent en moyenne à 200 000 euros l'unité. A Paris, CGG a progressé de 2,12% à 4,821 euros après deux bonnes nouvelles. La société de services pétroliers, affectée comme le reste du secteur par la chute des cours du pétrole, a surpris favorablement plusieurs analystes en annonçant un chiffre d'affaires pour son activité multi-clients en hausse de 75% à 290 millions de dollars au cours du quatrième trimestre 2014, soit un niveau record pour cette activité au cours d'un trimestre. Oddo tablait sur 200 millions de dollars tandis que Gilbert Dupont visait 211 millions. Autre bonne nouvelle, le taux d'utilisation des navires a atteint 80% contre 75% un an plus tôt. A contrario, Casino a cédé 1,76 % à 72,76 euros sous l'influence négative de Bank of America Merrill Lynch qui a abaissé sa recommandation d'Achat à Neutre. Son objectif de cours a pour sa part été réduit de 95 euros à 80 euros. Le bureau d'études adopte un conseil plus prudent sur le distributeur en raison d'une reprise plus faible que prévu de ses activités en France, de la chute des devises brésilienne et colombienne, mais aussi d'une visibilité réduite sur la situation macroéconomique en Amérique latine.
La confiance des ménages a augmenté en décembre pour le deuxième mois consécutif, a annoncé l'Insee. L'indicateur qui la synthétise a gagné de nouveau 2 points à 90, atteignant ainsi son plus haut niveau depuis juin 2012. Les économistes interrogés par Reuters s'attendaient à ce qu'il reste stable à 88. Il reste cependant nettement en dessous de sa moyenne de longue période de 100. L'activité dans le secteur privé français a surpris par sa vigueur en décembre, a annoncé le bureau d'études Markit. L'indice des directeurs d'achat Composite, qui prend en compte les secteurs manufacturier et des services, est ressorti à 49,7, contre une estimation flash de 49,1 et 47,9 en novembre. Il s'agit d'un plus haut de 8 mois. Dans le détail, l'indice des directeurs d'achat dans les services est ressorti à 50,6 en décembre, signalant le retour de la croissance dans le secteur. Il s'agit d'un plus haut de 9 mois. Cet indice avait été annoncé à 49,8 en estimation flash après 47,9 en novembre. En revanche, l'accélération de la croissance de l'activité dans le secteur privé de la zone euro en décembre a été plus faible qu'initialement estimé, a annoncé le bureau d'études Markit. L'indice des directeurs d'achat Composite, qui prend en compte les secteurs manufacturier et des services, est en effet ressorti à 51,4 contre 51,7 en estimation flash et 51,1 en novembre. Le consensus Reuters était de 51,7. Dans le détail, l'indice des directeurs d'achat dans les services est ressorti à 51,6. Cet indice avait été cependant été annoncé à 51,9 en estimation flash après 51,1 en novembre. Aux Etats-Unis, l'indice PMI des services pour décembre est ressorti à 53,3 contre 53,6 en première estimation après 56,2 en novembre, a annoncé Markit. Ce chiffre de décembre constitue un point bas depuis février. L'indice PMI composite (qui combine activité manufacturière et de services) s'est établi à 53,5 contre une première estimation de 53,8 après 56,1 en novembre. L'indice ISM des services, toujours aux Etats-Unis est ressorti à 56,2 en décembre contre un consensus de 58 après 59,3 en novembre. Les nouvelles commandes de produits manufacturés ont baissé de 0,7% en novembre, après un recul de 0,7% également (inchangé par rapport à la première estimation) au mois d'octobre. Les économistes attendaient en moyenne une baisse de 0,5% de ces commandes. A la clôture, l'euro recule face au dollar à 1,1923.
Indice de la Fed de l'Etat de New York (New York Empire State Index) : cet indicateur de faible importance pour les marchés est établi sur la base d'une enquête réalisée auprès d'une centaine de cadres dirigeants du secteur manufacturier de la région de New York. Ils sont interrogés sur leur situation actuelle et sur leurs perspectives à six mois. Directeurs d'achat (indice des) : cette statistique reflète la confiance des directeurs d'achat. Elle est disponible pour le secteur manufacturier et pour celui des services. Un indice supérieur à 50 signale une expansion de l'activité dans un secteur et un indice inférieur, une contraction. Plus cet indicateur s'éloigne des 50 et plus le rythme d'expansion ou de contraction de l'activité est important. L'indice composite qui regroupe l'indicateur pour le secteur manufacturier et celui des services est très utile pour prévoir les évolutions du PIB à court terme. Il est considéré comme l'un des indicateurs économiques les plus pertinents. L'indice manufacturier comprend principalement les composantes production, commande et emploi. La statistique pour les services comprend notamment l'activité en cours, les anticipations d'activité, les prix des intrants et l'emploi. FTB/MAF/5
Les performances passées ne préjugent pas des performances futures. La valeur de l'investissement peut varier à la hausse comme à la baisse.
Souscription en ligne
Plus besoin de remplir à la main tous les bulletins de souscription grâce à la pré-saisie ! Gagner en rapidité et en efficacité.
Des frais réduits
Nos équipes négocient avec les sociétés de gestion des frais réduits.
Des professionnels
à votre écoute
Nos experts sont à votre disposition pour vous accompagner dans vos démarches du lundi au vendredi : 0 805 09 09 09 (appel gratuit)