L'édito de David Ganozzi, gérant de Fidelity Patrimoine.
Alors que le printemps financier bat son plein en Europe, les États-Unis semblent, pour leur part, entrer dans une arrière saison. Une impression confortée la semaine dernière par la publication d'indicateurs laissant à penser que l'activité se tasse outre-Atlantique.
Ainsi l'ISM manufacturier s'est inscrit en recul à 51,5 points sur mars, contre 52,9 le mois précédent, soit son ralentissement le plus marqué depuis vingt-deux mois. Par ailleurs, sur le front de l'emploi, les chiffres publiés vendredi n'ont fait ressortir que 126.000 nouvelles embauches mensuelles, là où le consensus en attendait 245.000.
Cette décélération de l'activité s'explique essentiellement par un effet dollar dont l'appréciation constitue à présent un frein à l'expansion de l'économie américaine. Il convient, en outre, de souligner que la période observée pâtit d'un effet saisonnier défavorable lié, depuis deux ans maintenant, à des conditions climatiques hivernales pour le moins rigoureuses.
Faut-il pour autant voir dans ces indicateurs un retournement de tendance conjoncturelle ? Loin de là. L'an dernier, malgré une contraction de 2,1% au premier trimestre, les États-Unis enregistraient une croissance de 4,6% le trimestre suivant … Du reste, contrairement à l'année dernière, l'économie américaine doit maintenant composer avec un dollar fort. Et Janet Yellen, la présidente de la Fed, également.
Preuve de la divergence des rythmes de croissance de part et d'autre de l'Atlantique, la zone euro, pendant ce temps là, continue d'engranger les bonnes nouvelles. L'indice PMI manufacturier est ainsi ressorti à 52,2 en mars - contre 51,9 attendus – soit un plus haut de dix mois. Parallèlement, l'accélération de la reprise se traduit mécaniquement par une amélioration sur le marché du travail. Selon les derniers chiffres d'Eurostat, le taux de chômage s'est établi à 11,3% sur le mois de février – contre 11,4% le mois précédent – touchant à cette occasion un plus bas depuis mai 2012. Autant de preuves – s'il en fallait – que l'économie européenne est désormais amarrée à la reprise et concentre logiquement toute l'attention des investisseurs.
David Ganozzi, gérant de Fidelity Patrimoine
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