Cette semaine, l'édito de David Ganozzi, gérant de Fidelity Patrimoine, s'intéresse à l'influence des banques centrales sur les marchés.
La semaine passée n'a pas été très riche sur le front des statistiques. Et la plupart de celles qui ont été publiées n'étaient pas de nature à donner une orientation claire aux marchés. A l'image des indicateurs publiés en début de semaine par la Chine. D'un côté, les chiffres de l'inflation confirment que la demande intérieure continue de s'effriter avec une hausse de seulement 1,3 % de l'indice des prix à la consommation (sur un an). De l'autre, la production industrielle ressortie en hausse de 5,6 % (glissement annuel) en octobre et les ventes au détail à un plus haut de neuf mois (en hausse de 11 % en octobre) confirment sans surprise le ralentissement chinois mais invalident le scénario de « hard landing ». Les publications en provenance des économies occidentales n'étaient, pour leur part, pas plus encourageantes. A commencer par les ventes au détail aux États-Unis qui n'ont progressé que de 0,1 % le mois dernier, soit trois fois moins que prévues.
Les prix à la production ont par ailleurs reculé de 0,4 % sur la même période. En Europe, enfin, la publication du PIB en zone euro sur le mois d'octobre a été une source de déception. La croissance n'est en effet ressortie qu'à 0,3 %, selon les derniers chiffres d'Eurostat.
En définitive, ce sont une fois de plus les banques centrales qui ont fait la pluie et le beau temps sur les marchés. Benoît Coeuré, membre du directoire de la BCE a ainsi déclaré que la décision d'un renforcement des mesures d'assouplissement monétaire en décembre n'était pas encore prise. Surtout ce dernier a fait part de son inquiétude à voir certains pays s'en remettrent exclusivement à la BCE en matière de croissance.
Parallèlement aux États-Unis, certains gouverneurs de la Réserve fédérale y sont allés de leur commentaire sur une éventuelle remontée des taux en décembre. Ainsi alors que James Bullard (St Louis) plaide pour un resserrement, estimant que les taux zéro ancraient durablement l'inflation au plancher, Charles Evans (Chicago) souhaite au contraire voir l'inflation grimper avant de relever les taux.
Seule légère dissonance, Jeffrey Lacker (Richemond) a pour sa part indiqué être favorable à un tour de vis, laissant entendre que l'efficacité de la Fed et de son QE sur l'économie réelle n'avait jusqu'ici pas été probante … La BCE est ainsi avertie.
David Ganozzi, gérant de Fidelity Patrimoine
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