Après le rebond de la semaine dernière, le titre EADS est sous pression depuis 3 séances, avec un repli qui avoisine 4% sur la séance du jour à Paris. L'action revient sur les 20,50 euros, soit des niveaux planchers depuis juin 2004 si l'on excepte la séance de Bérézina boursière du 14 juin dernier au cours de laquelle elle a touché un point bas à 16,75 euros, qui constituait un plancher depuis mai 2004.
La spéculation s'est emparée du dossier depuis les déboires de l'A350, les retards de l'A380, la sortie programmée de Lagardere et de BAE Systems, ou le timing inopportun des levées de stock options / cessions des dirigeants. Malgré l'arrivée de nouveaux dirigeants à la tête du consortium européen et de sa filiale Airbus, le dossier a bien du mal à se stabiliser.
Pendant ce temps, la presse américaine se délecte des difficultés de l'arrogant concurrent de Boeing, dont les commandes d'avions civils devraient à peine atteindre le tiers de celles du groupe de Chicago à l'issue du 1er semestre 2006.
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