Le groupe indien Suzlon tend la main à Areva, mais le français fait la sourde oreille... Il s'agit là du dernier épisode en date du feuilleton RePower, Areva ayant jusqu'à jeudi prochain, 24 mai, pour lancer une surenchère sur le fabricant allemand de turbines pour éoliennes.
Avant-hier, le patron de Suzlon, Tulsi Tanti, s'est dit prêt, dans un entretien publié par le 'Financial Times', à négocier un accord avec le groupe nucléaire français.
Estimant improbable qu'aucun des deux protagonistes (qui détiennent chacun environ 30% des actions RePower) ne cède ses titres, le dirigeant indien a proposé de "définir des règles de base pour développer cette activité ensemble", en estimant qu' "Areva n'a pas d'autre choix".
Après deux surenchères de chaque côté, l'offre de Suzlon valorise RePower 1,2 MdE, environ 7% de plus que la dernière offre d'Areva, qui ne peut surenchérir sans l'accord de son actionnaire majoritaire, l'Etat.
Etant donné l'absence de réaction du groupe français aux propos de Tulsi Tanti depuis 48 heures, on peut penser que sa patronne, Anne Lauvergeon (qui aurait finalement décliné un poste ministériel), espère convaincre très vite le nouveau gouvernement de faire une dernière surenchère. En cas de refus, il sera toujours temps de négocier après le 24 mai...
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