Les bonnes nouvelles se multiplient pour ADP. Le titre atteint un nouveau sommet ce lundi à 90,38 Euros, en progression de 4,2%, alors que Aeroports de Paris a accueilli le mois dernier un trafic en hausse de 2,9% par rapport à avril 2006, avec 7,4 millions de passagers répartis entre 5,1 millions à Paris-Charles de Gaulle (+4,2%) et 2,3 millions à Paris-Orly (stable).
Après un trafic passager en hausse de 6,7% au premier trimestre, Aéroports de Paris affiche une progression de 5,6% à fin avril avec 26,6 millions de passagers dont 18,2 millions sur Paris-Charles de Gaulle (+6,1%).
Aeroports de Paris a par ailleurs signé un contrat pour la concession de l'aéroport Queen Alia International en Jordanie. Le consortium emmené par l'opérateur français comprend également les sociétés J&P (Chypre et Grèce) et les fonds ADIC (Abu Dhabi), NOOR (Koweït) et EDGO (Jordanie). La concession durera 25 ans. Le projet consiste à édifier un nouveau terminal pour environ 500 Millions de Dollars.
En bourse, le dossier reste suivi alors que le capital du groupe devrait logiquement bouger une fois les échéances législatives passées. En attendant, les réorganisations internes se poursuivent à grande vitesse au niveau de l'activité "escale" en particulier.
Sans parler d'une privatisation d'Aéroports de Paris qui demandera ultérieurement le vote d'une loi, les analystes pensent qu'un groupe comme Vinci est suceptible d'entrer dans un premier temps au tour de table. Le directeur général de Vinci, Xavier Huillard, n'a d'ailleurs pas caché ses ambitions en la matière : "Le jour venu, si cette occasion se présente, nous serons intéressés à être partenaires au sein d'ADP", expliquait dernièrement le dirigeant.
Pour le moment, rappelons que l'Etat détient encore 68,4% du capital d'ADP, introduit en Bourse l'an dernier.
Certains syndicats continuent en interne de s'inquiéter de l'évolution rapide du dossier, concernant en particulier la nouvelle organisation de l'assistance en escale. La direction justifie cet empressement par une situation financière "fortement déficitaire" de cette activité qu'elle affirme vouloir maintenir au sein du groupe. Le but est donc de regrouper l'ensemble de ces activités d'assistance en escale dans une filiale unique comportant deux branches, Roissy et Orly. Le management insiste sur le fait que la mise en oeuvre de ce projet repose sur le volontariat et ne prévoit aucun départ contraint...
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