SOCIETE GENERALE : Toutes les résolutions ont été approuvées en AG

31/05/2006 - 09:48 - Option Finance

(AOF) - L'assemblée générale de la Société Générale qui s'est tenue mardi, a approuvé l'ensemble des résolutions proposées par le conseil d'administration. Ainsi, les comptes de l'année 2005 et le dividende de 4,50 euros ont été approuvés. Par ailleurs, deux administrateurs ont été nommés (M.Gianemilio Osculati et M. Luc Vandevelde), deux autres ont été renouvelés (M. Robert Day et M. Elie Cohen). Le Conseil d'administration est désormais constitué de 15 membres, dont 8 administrateurs indépendants et deux élus par les salariés. (AOF)

EN SAVOIR PLUS

MOTS CLES DE L'ARTICLE

Assemblée générale

Il existe deux types d'Assemblée Générale (AG) : L'Assemblée Générale Ordinaire (AGO), assemblée d'actionnaires tenue au moins une fois par an par les sociétés pour l'approbation des comptes, la distribution des dividendes, la modification ou reconduction du conseil d'administration, la présentation du rapport annuel L'Assemblée Générale Extraordinaire (AGE ) : assemblée d'actionnaires tenue pour prendre des décisions importantes (modifications de statuts, augmentation de capital, émission d'emprunts obligataires)

Conseil d'administration

Le conseil d'administration constitue l'organe de direction d'une société anonyme. Ses membres, les administrateurs, ainsi que le président du conseil d'administration, se répartissent au sein de comités spécialisés les tâches stratégiques (développement de l'activité, audit, rémunération, nomination des cadres dirigeants etc.). Il existe également des SA à directoire et conseil de surveillance.

Dividende

Fraction du bénéfice d'une société redistribuée aux actionnaires, c'est-à-dire aux apporteurs des capitaux propres.

ACTIVITE DE LA SOCIETE

La Société Générale est l'un des premiers groupes financiers de la zone euro. L'activité du groupe s'articule autour de trois grands métiers principaux : la banque de détail pour une clientèle de particuliers et d'entreprises (55 % du produit net bancaire), la banque de financement et d'investissement (30 %), enfin la gestion d'actifs et la banque privée (14 %). Dans la banque de financement et d'investissement, la Société Générale se classe parmi les leaders européens et mondiaux, en marchés de capitaux en euro, produits dérivés et financements structurés.

FORCES ET FAIBLESSES DE LA VALEUR

Points forts de la valeur

- Le groupe maîtrise bien ses coûts et sa gestion des risques. - La Société Générale dispose d'une structure financière solide. Elle est de plus réputée pour sa capacité à dégager des flux de trésorerie importants. - SG est le leader mondial des dérivés actions avec une part de marché de l'ordre de 15 %. - Le groupe bancaire est présent dans des pays à fort potentiel, notamment en Europe de l'Est. - La politique de dividende du groupe est appréciée. - Le titre est opéable.

Points faibles de la valeur

- La Société Générale a échoué plusieurs fois dans ses tentatives de rapprochement avec une autre banque, française ou européenne. - Certains analystes jugent que le profil de revenus du groupe est plus heurté et plus volatil que celui de ses concurrents. Il est de plus très dépendant de la croissance en France en raison de l'exposition forte du groupe à la banque de détail en France. - Société Générale, avec 40 % de ses bénéfices venant de la banque d'investissement, 25 % des réseaux France et moins de 10 % des réseaux étrangers a besoin de relais de croissance en Europe.

COMMENT SUIVRE LA VALEUR

- Les activités de dérivés actions et produits structurés sont dépendantes de l'évolution des marchés financiers. - Par ailleurs, en tant que valeur financière, le groupe est sensible à l'évolution des taux d'intérêts. - Enfin l'évolution de la consommation, de l'épargne et du crédit des ménages a également un impact fort sur la Société Générale, dont plus de la moitié des résultats provient de la banque de détail. - La Société Générale est également l'objet de rumeurs régulières sur un éventuel rapprochement avec d'autres banques, françaises ou internationales, même si sa direction estime être en mesure de faire " cavalier seul ". Dans un contexte de concentration, la banque française peut aussi bien être proie que prédateur.