Guy Degrenne a généré 101,9 Millions d'Euros de chiffre d'affaires en 2006, en progression de 6,2% en glissement annuel. Cela met fin à 5 années consécutives de repli d'activité, qui avaient vu les ventes fondre de 30%. "La progression de l'activité a été particulièrement sensible au cours du second semestre, avec une progression des facturations de 12 %, le seul mois de décembre, crucial pour le groupe", explique le management.
Cependant, les résultats restent grevés par les "difficultés" d'exécution. "Ainsi, la montée en puissance non maîtrisée de l'usine de porcelaine hongroise, chargée de développer et de produire de très nombreux nouveaux modèles, le manque d'optimisation de la gestion des approvisionnements et des opérations de liquidation de stocks de produits retirés du catalogue, incorrectement maîtrisées se sont traduits par une dérive évaluée à 4,5 ME, désormais en majeure partie maîtrisée", précise Guy Degrenne, dont le résultat opérationnel courant ressort finalement en 2006 à 1,4 ME, semblable à celui de 2005. Le résultat net part du groupe est en perte de 1,5 ME.
Côté bilan, il a fallu alourdir la charge avec la montée en puissance de fin d'année et les cash-flows négatifs. L'endettement ressort donc à 31,8 ME pour 49,9 ME de fonds propres. L'évolution du groupe se traduisant par un renforcement de la part du quatrième trimestre dans l'activité, il sera proposé à l'assemblée générale, convoquée pour le 29 juin 2007, de modifier la date de clôture de l'exercice pour le porter au 31 mars, l'exercice ouvert au 1er janvier 2007 se clôturant ainsi au 31 mars 2008 (soit une durée exceptionnelle de 15 mois).
Le groupe normand conclut "Afin de simplifier le groupe et de consacrer les efforts et les moyens financiers sur le développement de la marque Guy Degrenne, le groupe est entré en discussions exclusives pour céder sa filiale autrichienne, qui exploite la marque Berndorf. Cette opération permettra en outre de renforcer la structure financière du groupe". Toutes choses égales par ailleurs, les facturations du premier trimestre ressortent en croissance de 15% par rapport à 2006. Hors avoirs établis en 2006 au titre des reprises de stocks des concessions en grands magasins, cette progression ressort à 9,6%. Sur l'ensemble de l'exercice, le groupe envisage une croissance des facturations (à périmètre comparable) de l'ordre de 10%. Alliée à une baisse des coûts et à une réduction des investissements rendue possible par le développement de la franchise, le groupe s'est donné les moyens du retour à la profitabilité en 2007.
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