La Grande-Bretagne a fait un pas de plus, hier, vers la construction de nouveaux réacteurs nucléaires. Un marché qui intéresse au plus haut point les groupes français. Ainsi, EDF a fait savoir dans un communiqué qu'il "soumettra, le moment venu, aux autorités britanniques compétentes, conjointement avec Areva, une demande de certification d'un modèle de centrale EPR du même type que celle en cours de construction en Normandie à Flamanville".
EDF, premier exploitant nucléaire au monde, se dit "déterminé à apporter son expérience et ses compétences au service des projets britanniques". Une perspective qui a fait franchir hier à l'action EDF un nouveau sommet historique, à 66,85 Euros (+2,8%).
En attendant, le gouvernement de Tony Blair s'est vu remettre un "Livre Blanc", qui préconise la construction de nouvelles centrales pour assurer l'indépendance énergétique de la Grande-Bretagne et réduire ses émissions de gaz à effet de serre.
Outre EDF et Areva, le marché nucléaire britannique devrait attirer de nombreux autres candidats, dont un autre grand groupe français, Suez, mais aussi l'allemand E.ON, ou encore l'américain General Electric...
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