"Les principales banques françaises représentées au Comité exécutif de la Fédération Bancaire Française (FBF), ayant pris connaissance dans les différents médias des déclarations publiques du président de l'UFC-Que Choisir et de ses collaborateurs, considèrent que certaines de ces déclarations revêtent un caractère diffamatoire", ont-elles indiqué hier dans un communiqué. En conséquence, elles ont décidé d'y donner les suites judiciaires "appropriées à la gravité des faits". La Fédération bancaire française a décidé de s'associer à cette action.
Les plaignantes comprennent BNP Paribas, Caisse Nationale des Caisses d'Epargne, Groupe Banque Populaire, Groupe CIC, Groupe Credit Agricole et Societe Generale.
La semaine dernière, l'UFC-Que Choisir a rendue publique une lettre écrite au nouveau Ministre de l'Economie Jean-Louis Borloo pour lui faire part de ce que l'association de consommateurs appelle "le scandale financier de l'assurance emprunteur". Elle souhaitait attirer son attention "sur le détournement par les établissements bancaires des participations bénéficiaires des contrats d'assurance collective couvrant le décès-l'incapacité-l'invalidité, souscrits de manière obligatoire par les consommateurs à l'occasion de leur prêt immobilier".
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