Le torchon brûle entre les dirigeants historiques de Belvedere et le principal actionnaire de la société, CL Financial. Hier, dans un avis distribué à l'Autorité des Marchés Financiers, Il est mentionné l'existence d'un différend entre le groupe CLF et les dirigeants fondateurs relatif à la stratégie de développement du group. "Des discussions sont en cours pour trouver une solution qui pourrait consister en une sortie négociée (du capital et des organes de directions) du groupe CLF ou, à défaut, des familles Rouvroy et Trylinski", explique l'avis.
"A l'occasion de l'offre publique d'achat obligatoire mentionnée ci-dessus, le groupe CLF avait indiqué qu'il souhaitait obtenir au moins 51% des actions et des droits de votes dans Belvédère mais également réduire sa participation à 55% pour maintenir la liquidité du titre", ajoute CLF, qui précise que compte tenu des circonstances, "les opérations de reclassement n'ont pas encore pu être réalisées" mais qu'elles "pourraient l'être dans le cadre de la sortie négociée" évoquée
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A court terme, le groupe CLF souhaite que la composition du conseil d'administration de la société Belvédère soit modifiée pour être en adéquation avec sa situation d'actionnaire majoritaire. CLF détient 68,05% du capital et 55,68% des droits de vote de Belvédère.
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