LDC: un chiffre d'affaire en légère hausse

06/06/2007 - 18:33 - Option Finance

(AOF) - LDC, spécialiste français des produits frais découpés ou élaborés de volaille, a publié mercredi ses résultats annuels sur la période 2006-2007. Le résultat opérationnel du groupe s'est élevé à 63,5 millions d'euros sur la période contre 66,9 millions un an plus tôt. Le chiffre d'affaires s'établit à 1,576 milliards d'euros contre 1,56 milliards d'euros pour l'exercice précédent, soit en légère progression de 1%. "Après un premier semestre perturbé par l'impact de la crise de l'influenza aviaire, le second semestre affiche une reprise de l'activité et un redressement des résultats", précise le groupe. En France, l'activité volaille enregistre une hausse de 8,3% contre 7,2% pour le premier semestre, stabilisant ainsi le chiffre d'affaire sur la période. En revanche, l'exercice reste contrasté à l'international avec une perte opérationnelle courante de 1 million d'euros dû à la faiblesse du marché Espagnol. Sur l'ensemble de l'exercice, le chiffre d'affaires international s'établit à 145,1 millions d'euros contre 154,6 millions d'euros précédemment. Au cours de la période 2006-2007, le cours de l'action des six derniers mois de 2006 a été marqués par un cours bas, autour de 68 euros, à cause de la crise de l'influenza aviaire pesant sur le secteur de la volaille. Dès la fin 2006, l'action a considérablement augmenté et se stabilise depuis le mois d'avril autour de 83 euros. Au cours de l'Assemblée Génerale qui se déroulera le 23 août, la direction proposera le versement d'un dividende de 1,25 euro par action, soit 23,6% du résultat. Les objectifs pour la période 2007-2008 sont: une progression du résultat opérationnel supérieur à 12% portée par le rachat début 2007 de la société œuf Landais, un résultat opérationnel de 2 millions d'euros à l'international. Enfin, sur le pôle traiteur, une croissance de l'activité et des résultats d'environ 6%. Le site espagnol risque d'être fermé compte tenu des mauvais résultat. Enfin, la hausse des prix des céréales pourrait se répercuter sur une hausse des prix à la consommation.