Et de 4 ! Le titre Zambia Copper continue de plonger, alignant une 4ème séance de baisse consécutive ce mardi dans un marché de nouveau actif, en repli de 3,5% à 2,22 Euros avec 0,5% du capital traité.
Après la récente flambée du cours fin mai-début juin, de retour au plus haut depuis 1997, le titre poursuit ainsi sa consolidation. La spéculation sur le dossier avait été relancée récemment par les intentions de l'actionnaire de référence de KCM, l'indien Vedanta. Le groupe avait en effet affirmé qu'il poursuivait ses efforts pour acquérir la participation de 28,4% du capital détenue par ZCI dans les mines zambiennes.
Vedanta et ZCI attendent désormais la procédure d'arbitrage du juge britannique chargé du dossier, lequel doit interpréter l'option d'achat de Vedanta sur la participation de 28,4% du capital des mines zambiennes KCM détenue par ZCI. Rappelons que Vedanta souhaite prendre comme cours de référence le prix du cuivre de la mi-2005, date à laquelle le call option a été signé, les cours ayant fortement augmenté depuis cette date...
Le résultat de cette procédure sera bien évidemment prise en compte dans les calculs de valorisation de KCM par la banque Rothschild. Dès lors, Vedanta décidera de sa future ligne de conduite selon les résultats de l'exercice de l'évaluation.
Le fait que de nombreux spéculateurs tablaient sur un rendu de la décision du juge aux alentours de la mi-juin explique une partie de la déception du marché qui n'a rien vu venir ces derniers jours... Il semble que les investisseurs devront encore patienter puisque, selon nos informations, le juge britannique ne communiquera son verdict au 'board' de ZCI et à Vedanta que dans 30 jours, en comptant à partir de jeudi dernier... Ce n'est qu'à partir de là que la banque Rothschild pourra commencer à travailler.
Selon un proche du dossier, une fois le verdict du juge rendu, une réflexion devrait être engagée sur le fait de savoir si une suspension de cotation sera ou non demandée, en fonction des risques de délit d'initié... Rappelons que ce sont les autorités de marché sud-africaines qui ont la main sur le dossier, le titre étant coté à Johannesburg.
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