EDF emmène la lite des plus fortes hausses du jour en bourse ce mercredi. La valeur gagne 3,5% à 73,80 Euros dans une ambiance qui reste à la spéculation dans le secteur de l'énergie au niveau européen. De nouvelles rumeurs de redistribution des cartes en Europe du Sud continuent de tourner. Certaines études paruent sur le dossier vont dans ce sens : un broker estime en effet qu'EDF dispose de la force de frappe nécessaire pour s'imposer dans le jeu de la consolidation internationale. Ce dernier pense notamment qu'un échec Suez / GDF remettrait en selle l'électricien pour une reprise de l'entreprise de Gérard Mestrallet.
L'autre piste est espagnole, via pourquoi pas Union Fenosa voire Iberdrola...
"EDF est resté plutôt en marge de la récente activité de consolidation du secteur européen de l'énergie. Cependant, la visibilité concernant l'environnement politique français s'améliore, ce qui pourrait conduire EDF à des acquisitions", estimait récemment le Crédit Suisse. L'analyste pense que le management pourrait ainsi revenir sur sa théorie selon laquelle une acquisition doit être amicale.
Sur la base de la force de frappe financière du géant, le bureau d'études pense qu'il serait en mesure de dépenser 52 à 72 Milliards d'Euros, dépendant de la volonté de l'Etat français de se laisser ou pas diluer. Stratégiquement, 5 groupes présentent des intérêts stratégiques pour EDF : Iberdrola, Suez, RWE, SSE et Centrica.
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