SUEZ a finalisé le financement du projet Marafiq en Arabie saoudite

21/06/2007 - 13:31 - Option Finance

(AOF) - Le consortium composé de Suez Energy International, Gulf Investment Corporation et Arabian Company for Water & Power Projects, a annoncé la finalisation du financement pour l'Independent Water and Power Project (IWPP) de Marafiq à Al Jubail, dans le nord-est de l'Arabie saoudite. L'IWPP de Marafiq est un contrat BOOT (build, own, operate, transfer) de 23 ans concernant une centrale à cycle combiné de 2 750 MW et une grande installation de dessalement d'eau de mer d'une capacité de 800 000 m3/jour. Le consortium détient 60% du projet, les 40% restants étant la propriété de Marafiq, Saudi Electricity Company et Public Investment Fund. Un consortium de 29 banques internationales, régionales et saoudiennes accorde des prêts d'une valeur totale de 3,443 milliards de dollars. "Ce contrat est le plus grand projet financier jamais conclu dans le secteur de l'électricité. C'est la preuve manifeste de la solidité de notre engagement à la fois au royaume d'Arabie saoudite et dans le Moyen Orient", a déclaré Dirk Beeuwsaert, CEO de SUEZ Energy International. (AOF)

EN SAVOIR PLUS

ACTIVITE DE LA SOCIETE

Spécialiste des services aux collectivités, Suez exerce son activité dans les domaines de l'énergie (73 % du chiffre d'affaires avec Electrabel, Elyo, Distrigaz, Fluxys, SUEZ Energie International ou encore Fabricom) et de l'environnement (27 % du chiffre d'affaires avec Ondeo, Ondeo Industrial Solutions, SITA et Degrémont). Le groupe compte 157 650 collaborateurs dans le monde, 200 millions de clients individuels, 3 000 municipalités desservies au quotidien et 500 000 clients industriels et commerciaux. Près de 80% de son chiffre d'affaires est réalisé en Europe

FORCES ET FAIBLESSES DE LA VALEUR

Les points forts de la valeur

- Le groupe axe son développement sur ses métiers centraux (énergie, eau, propreté) et a mis en œuvre un important plan de restructuration comprenant la cession de participations non stratégiques (conduisant à la sortie définitive du groupe du secteur de la communication), une réorganisation des divisions, un recentrage géographique, etc. Chaque métier est aujourd'hui rentable. - Le niveau de dette du groupe n'est aujourd'hui plus un soucis et le groupe peut combiner croissance et génération de cash. - Suez est particulièrement bien placé dans le secteur de l'énergie avec une offre globale et semble bien positionné pour profiter de la convergence gaz-électricité. - Le groupe dispose encore d'un potentiel de restructurations et d'économies. -Le groupe a éveillé de nombreux appétits en 2006.

Les points faibles de la valeur

- l'incertitude qui règne quant à l'avenir de la fusion avec GDF et le risque de démantèlement du groupe en cas d'échec. -La faiblesse des synergies entre les deux métiers de l'énergie et de l'environnement pose la question de la cohérence du groupe. - Le marché attend un redressement des résultats du pôle déchets. - Suez apparaît peu équilibré géographiquement en raison du poids du pôle belge dans l'ensemble. - Implanté, de manière toutefois moindre que par le passé, dans les pays émergents, Suez est exposé au risque d'instabilité inhérent à ces marchés. - Comme ses concurrents, le groupe peut notamment éprouver des difficultés à faire respecter les clauses de révision des tarifs dans le cadre de contrats signés auprès de certaines collectivités.

COMMENT SUIVRE LA VALEUR

Les échanges sur le titre Suez sont régulièrement animés par le débat lancé par certains fonds actionnaires minoritaires sur l'opportunité d'une scission du groupe entre l'Energie et l'Environnement, à laquelle s'oppose le management.