La commission des sanctions de l'Autorité des marchés financiers a rendu publique aujourd'hui sa décision intervenue à l'issue de la procédure administrative concernant des faits remontant aux années 2001-2003 à l'encontre de Rhodia.
Les griefs relatifs à la valorisation de Chirex en 2002 et 2003 et la nécessité d'amortir l'écart d'acquisition (goodwill) de cette société dès la fin du premier semestre 2003 sont écartés. La décision retient cependant un grief relatif à la communication de la société sur sa dette durant les années 2001 à 2003 ainsi qu'un grief relatif à l'absence de dépréciation d'actifs d'impôts différés au 30 juin 2003. Rhodia précise que cette dépréciation a été réalisée le 31 décembre 2003.
La décision est assortie d'une sanction pécuniaire de 750.000 euros à l'encontre de Rhodia et de 500.000 euros à l'encontre de l'ancien président Jean-Pierre Tirouflet. Aucun grief n'a été retenu à l'encontre de Yves-René Nanot, aujourd'hui Président du Conseil d'administration de la société et ancien Président du comité des comptes.
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