Presse : 'La Tribune' et 'Les Echos' en grève

25/06/2007 - 06:51 - Boursier.com

LVMH sème la zizanie...

'La Tribune' et 'Les Echos', le deux grands quotidiens économiques français, sont absents des kiosques aujourd'hui, pour protester contre l'évolution probable de leur contrôle avec pour dénominateur commun le groupe LVMH, qui souhaite racheter 'Les Echos' et semble cherche à céder 'La Tribune'. Les salariés de 'La Tribune' ont publié un communiqué dans lequel ils indiquent avoir appris "avec stupeur que LVMH aurait mandaté la banque Lazard pour vendre le titre, au mépris de l'information des élus de l'entreprise. Alors que LVMH est en passe de racheter Les Echos, les salariés de La Tribune feront tout pour s'opposer à une vente à un investisseur dont le rôle serait de gérer l'extinction du concurrent des Echos", expliquent-ils. Ils ajoutent que "Le futur propriétaire des Echos se retrouve en situation de choisir son concurrent, ce qui serait une atteinte intolérable au droit de la concurrence et au pluralisme de la presse". Ainsi les salariés de 'La Tribune' demandent à être associés au processus de vente et s'alarment par ailleurs de d'une cession du quotidien sans sa régie publicitaire (DI Régie qui est également la régie de Radio Classique, Investir et Connaissance des Arts). De leur côté, les journalistes du groupe Les Echos ont également voté la non-parution du journal aujourd'hui, et la non actualisation du site Internet. Les habituelles prestations radiophoniques et télévisées des journalistes du quotidien ne seront pas non plus assurées, écrivent-ils. Les journalistes des Echos ont reçu le soutien de leurs confrères du 'Financial Times', également détenu par Pearson. Hier, le 'Sunday Telegraph' britannique annonçait, sans citer de sources, que LVMH avait mandaté Lazard aux fins de trouver preneur pour 'La Tribune'.



(c) Boursier.com - Les informations rédigées par la rédaction de Boursier.com sont réalisés à partir des meilleures sources, même si la société Boursier.com ne peut en garantir l'exhaustivité ni la fiabilité. Ces contenus n'ont aucune valeur contractuelle et ne constituent en aucun cas une offre de vente ou une sollicitation d'achat de valeurs mobilières ou d'instruments financiers. La responsabilité de la société Boursier.com et/ou de ses dirigeants et salariés ne saurait être engagée en cas d'erreur, d'omission ou d'investissement inopportun.