Air France KLM s'adjuge près de 4% dans un marché pourtant difficile à Paris. La plus importante compagnie aérienne européenne bénéficie du reflux brutal du baril de pétrole hier soir, revenu sous les 76$ après un nouveau record à 78,40$ le 14 juillet. Aujourd'hui, le baril est en légère progression sur le Nymex où il a retrouvé les 76$. Un or noir qui reste cependant très haut perché et qui devrait peser sur la rentabilité des transporteurs, bien qu'Air France KLM eut prouvé sa capacité à gérer les couvertures de change efficaces au cours des derniers mois.
La compagnie bénéficie également des compensations issues de ses "surtaxe kérosène", accrues au fur et à mesure de la montée du prix du baril. En avril dernier, la compagnie avait appliqué une septième "surcharge" liée au prix du baril à ses billets. L'application d'une telle mesure avait débuté le 19 mai 2004 dernier, alors que le baril de Brent était durablement positionné au-dessus des 40$. Cette première surtaxe concernait tous les tronçons et ressortait à 3 euros. En intégrant toutes les surcharges assignées depuis cette date, la flambée du pétrole représente désormais un surcoût global de 51 euros par billet long-courrier.
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