GAZ DE FRANCE se désengage d'une coentreprise kazakhe

19/07/2006 - 08:38 - Option Finance

(AOF) - Gaz de France a conclu un accord pour la vente de sa participation de 17,5% dans la coentreprise kazakhe KazGerMunai (KGM) à la compagnie pétrolière nationale kazakhe KazMunaiGas, pour 350 millions de dollars. Cette transaction fait partie d'un accord global avec ses partenaires RWE Dea et la Société Financière Internationale, institution du Groupe de la Banque mondiale chargée des opérations avec le secteur privé. Les trois groupes réunis vendent 50% de KGM à KazMunaiGas, pour un milliard de dollars, en ligne avec les conditions de marché. KGM détient trois licences de production, et a développé avec succès les champs de pétrole Akshabulak et Nuraly situés dans la région de Kyzyl-Orda, dans le centre du Kazakhstan. En 2005, KGM a produit deux millions de tonnes de pétrole brut. (AOF)

EN SAVOIR PLUS

ACTIVITE DE LA SOCIETE

Gaz de France est un acteur majeur européen de l'industrie du gaz naturel. Gaz de France est une entreprise intégrée, disposant de positions fortes sur l'ensemble de la chaîne du gaz : exploration - production, achat et vente d'énergie, transport et stockage, distribution et services. En Europe, au 31 décembre 2004, Gaz de France exploite le 1er réseau de transport de gaz naturel avec plus de 30 000 kilomètres de canalisations en France. Le groupe est le 2ème fournisseur par son portefeuille de clients finaux et compte environ 12,3 millions de clients (industriels et particuliers), dont environ 10,9 millions en France. Gaz de France exerce des activités dans plus de 30 pays et compte plus de 38000 collaborateurs. Les activités internationales ont contribué pour 29% au chiffre d'affaires total.

FORCES ET FAIBLESSES DE LA VALEUR

Les points forts de la valeur

- GDF bénéficie de perspectives de croissance intéressantes sur un marché porteur et bénéficie d'une structure financière saine. - GDF s'est introduit en bourse avec une décote de l'ordre de 20 % par rapport à ses concurrents. Cette décote s'explique toutefois par le faible rendement du titre. - Le groupe a pris des engagements concernant la distribution de dividendes. - Des acquisitions à l'étranger financées par l'augmentation de capital du groupe devraient limiter son exposition en France et lui permettre de trouver des relais de croissance sur des marchés non régulés.

Les points faibles de la valeur

- Le positionnement domestique de GDF le rend vulnérable aux tendances de l'activité économique française. - La tarification de GDF est régulée et dépend des décisions de l'Etat. - GDF est menacé par l'ouverture du marché à la concurrence en France, élargie aux particuliers à partir de 2007. - L'importance du plan d'investissement de GDF inquiète les investisseurs qui craignent que le groupe surpaye des acquisitions. - La bourse de méfie de la forte présence des syndicats et des particularismes du régimes des retraites.

COMMENT SUIVRE LA VALEUR

A l'issue de l'introduction en bourse en juillet 2005, au prix de 23,40 euros pour les institutionnels et de 23,20 euros pour les particuliers, l'actionnariat de Gaz de France, en pourcentage du capital, se présentait comme suit : [-6]ú Etat : 80,2% [-6]ú Public : 17,5% [-6]ú Salariés : 2,3%