Les rumeurs concernant une vente rapide de titres EDF détenus par l'Etat a été démentie avec prudence par Christine Lagarde hier. La ministre de l'économie a ainsi estimé que l'Etat n'avait "pas nécessairement" besoin de céder des actifs pour réduire son endettement : "Si vous voulez me faire dire que demain je cède une partie d'EDF, la réponse n'est pas donnée", a expliqué Mme Lagarde.
On pourrait en revanche reparler rapidement d'EDF dans le cadre du dossier de l'union entre Suez et Gaz de France qui entre dans sa dernière ligne droite. Selon 'Les Echos' du jour, la filiale de Suez, Distrigaz, serait cédée en amont à EDF, alors que le groupe s'est de toutes façons engagé à vendre sa participation afin de se plier aux revendications de Bruxelles.
Rappelons que Nicolas Sarkozy a évoqué une décision rapide sur le dossier Suez / Gaz de France dans le JDD d'hier. Dans une interview accordée au journal, le Chef de l'Etat a expliqué avoir encore besoin de quelques éléments de jugement pour bien appréhender la situation. "On y travaille. Je réfléchis énormément parce que l'emploi de dizaines de milliers d'hommes et de femmes est en jeu. Ces questions ne sont pas pour moi du Meccano. Au Meccano, je préfère la stratégie et le respect des gens" ... "J'approfondis avec François Fillon tous les aspects de ce dossier. Nous nous efforçons de trouver la meilleure solution possible".
Concernant un accord avec l'Algérien Sonatrach, Nicolas Sarkozy estime que l'idée qu'un producteur de gaz puisse être utile à GDF est intéressante. Mais on peut s'adosser à un producteur de gaz et en même temps faire la fusion. Ce n'est pas l'un ou l'autre. D'autre part, parmi les producteurs de gaz il n'y a pas que Sonatrach, même si Sonatrach est important".
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