L'annonce de la volonté française de remettre en cause le pacte d'actionnaires d'EADS, avant la réunion franco-allemande au sommet prévue lundi à Toulouse au sujet du groupe, apparaît pour le 'Financial Times' comme la manifestation de la volonté d'ouvrir un nouveau front contre Arnaud Lagardère. "Monsieur Lagardère détient le pouvoir exécutif sur les intérêts français, mais a par la suite été identifié par le nouveau management comme le principal obstacle à un compromis", écrit le quotidien financier britannique.
Le 'FT' estime que la France veut son départ car sa présence complique la tâche pour imposer Louis Gallois à l'un des deux postes de direction opérationnelle disponibles, car le dirigeant renâcle à être placé sous la direction de Tom Enders. Des personnes proches du dossier ont indiqué au quotidien que l'intransigeance d'Arnaud Lagardère pousse Paris à choisir entre lui et Louis Gallois. "Toute la question est de savoir si le Président Sarkozy sera assez courageux pour faire le bon choix", ont précisé ces personnes.
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