Le pôle de compétitivité ORPHEME annonce aujourd'hui le soutien financier par l'Etat d'un premier projet de Recherche et Développement, le projet NIVACHIK, destiné à développer un test de diagnostic de l'infection du Chikungunya, l'épidémie de fièvre qui sévit sur l'île de la Réunion depuis le début de l'année 2006. Le projet implique, en association avec des laboratoires de recherche publique, des sociétés des régions Provence-Alpes-Côte d'Azur et Languedoc-Roussillon.
Piloté par Sanofi Aventis (via son centre de recherche de Montpellier), ce projet d'un montant total de 2 millions d'euros, associe l'entreprise Inodiag (La Ciotat), l'Assistance-Publique Hôpitaux de Marseille, l'Université de la Méditerranée et le CNRS. Il vise à valider un test multiplexé de diagnostic sérologique in vitro de l'infection par le virus du Chikungunya. Le projet permettra d'évaluer l'efficacité de nouveaux traitements potentiels: il testera l'efficacité et la sécurité des médicaments sur, à la fois, la prévention et le traitement du Chik'.
Le pôle de compétitivité ORPHEME, porté par les régions PACA et LR, porte sur les maladies orphelines et les pathologies émergentes. Ces projets associent aussi bien des grands groupes que des petites entreprises ou des jeunes pousses, ainsi que des laboratoires publics de recherche ou des organismes de formation. Les bioclusters BIOMEDITERRANEE et HOLOBIOSUD, organisations régionales représentant le secteur économique des Sciences et Technologies du Vivant respectivement en PACA et LR, sont en charge de l'animation et de la communication du pôle ORPHEME. L'Université de Nice, les Université Montpellier I et II, l'Université de Nîmes et l'Université de la Méditerranée (Marseille), sont avec le CNRS, l'INSERM et l'IRD, les principaux acteurs du Pôle ORPHEME au titre de la recherche publique et la formation.
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