EADS fait ce matin état d'un chiffre d'affaires semestriel de 18,5 Milliards d'Euros, en baisse de 2,7% en glissement annuel. "Ce léger recul s'explique par l'absence d'étape du programme A400M au premier semestre 2007 et l'impact négatif de l'évolution du dollar", explique le management. L'Ebit (hors exceptionnels) de la période ressort à 367 ME, contre 1,65 MdE un an avant. La société affiche un bénéfice net de 71 ME, ou 9 cents par action, contre 1,05 MdE un an avant (1,32 euro par titre). Les flux de trésorerie disponibles, 319 ME au 1er semestre 2006, passe légèrement négatifs (-40 ME).
"Les défis bien connus se reflètent toujours sur la performance financière d'Airbus, mais l'activité reste soutenue et les commandes engrangées récemment prouvent la compétitivité de nos produits", ont expliqué Tom Enders et Louis Gallois, présidents exécutifs avant d'ajouter "La rentabilité reste notre premier indicateur de succès. Dans nos nouvelles fonctions et au sein d'une structure allégée, nous poursuivrons nos efforts pour offrir à nos clients les meilleurs produits et à traduire notre carnet de commandes en bénéfices, ce qui implique une gestion encore plus rigoureuse de nos programmes".
Le carnet de commandes d'EADS atteint 308,2 MdsE à fin juin 2007, contre 262,8 MdsE à fin 2006, en dépit d'un ajustement de -5,4 MdsE dû à la faiblesse du dollar. Les commandes d'avions commerciaux sont calculées sur la base des prix catalogue. Le carnet de commandes des activités Défense a continué à se développer grâce aux nouveaux contrats engrangés par les divisions Eurocopter et Défense&Sécurité. Il s'élève à 55,9 MdsE au 30 juin 2007, contre 52,9 MdsE à fin 2006. Ces performances commerciales fondent la solidité de notre croissance future. Les effectifs d'EADS au 30 juin 2007 sont de 116.848 personnes, contre 116.805 personnes à fin 2006.
Le groupe confirme ses perspectives de chiffre d'affaires et d'Ebit pour 2007. Le chiffre d'affaires devrait connaître un léger recul inférieur à 10% sur la base de 1 Euro = 1,35 Dollar. En 2007, l'Ebit devrait rester à peu près stable, au niveau de l'année précédente. Ce chiffre repose sur des hypothèses de livraisons comprises entre 440 et 450 appareils chez Airbus. "La combinaison des risques et opportunités sous-tendant les prévisions de résultat évolue. Il serait imprudent dans le contexte actuel de les modifier bien que les performances opérationnelles, toutes activités confondues soient bonnes, notamment chez Airbus, les risques liés à certains programmes clés demeurent", explique le management. L'Ebit non Airbus devrait atteindre près d'1 MdE, avant tout possible impact résultant de l'évaluation des coûts de l'A400M. EADS prévoit désormais des flux de trésorerie disponible positifs grâce aux commandes enregistrées lors du salon du Bourget et aux performances de trésorerie, supérieures aux prévisions, réalisées depuis le début de l'année.
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