NicOx étrenne son statut de biotechnologique française de pointe, depuis la signature d'accords prometteurs avec des géants américains de la pharmacie, par une publication de comptes semestriels 2006 offrant plus de relief que par le passé.
Ainsi les ressources financières de la société basée à Sophia-Antipolis ont-elles plus que doublé en 6 mois, passant de 42,6 à 97,6 ME. Le chiffre d'affaires de la période ressort à 3,7 ME contre 1,2 ME un an avant. Les dépenses opérationnelles ont-elles aussi pris la pente ascendante, puisqu'elles ressortent à 19 ME contre 8,6 ME un an avant. NicOx aurait-elle eu la folie des grandeurs ? A priori non, puisque le management explique cette flambée par une "augmentation proportionnelle au passage réussi de naproxcinod en phase 3 de développement et compte tenu de la finalisation du recrutement des patients dans la première étude". La perte nette a crû de 7,8 ME et atteint 14,7 ME.
"NicOx a fourni d'importants efforts pour franchir avec succès toutes les étapes fixées durant le premier semestre 2006, les plus remarquables étant la finalisation du recrutement des patients pour la première étude de phase 3 sur le naproxcinod aux Etats-Unis et la signature d'accords de recherche majeurs avec Merck et Pfizer, " a déclaré Michele Garufi, PDG de NicOx.
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