PSA Peugeot Citroën a réalisé un chiffre d'affaires de 29,09 Milliards d'Euros au terme de son premier semestre 2006, soit 0,3% de plus qu'un an avant à la même période. La branche Automobile a généré 22,99 MdsE, soit 1,7% de moins qu'un an avant malgré une hausse des volumes de 0,6%. Le résultat opérationnel s'élève à 691 ME, représentant 2,4% des ventes contre 4,4% un an plus tôt. Dans l'Automobile, le résultat opérationnel chute de 763 à 227 ME, tandis que Gefco résiste mieux (marge en baisse de 4,8% contre 5,3% un an avant), que Faurecia souffre (marge de 1,4%, divisée par 2) et que les services financiers progressent. Le bénéfice net part de Peugeot atteint 303 ME, contre 752 ME à mi-exercice 2005.
"En Europe occidentale, après un léger recul de ses ventes au premier semestre, le Groupe retrouvera au second semestre 2006 une croissance de ses volumes, notamment grâce à la montée en puissance de la Peugeot 207, du Peugeot Boxer et du Citroën Jumper, lancés commercialement au cours du second trimestre 2006", explique le groupe PSA, qui espère poursuivre sur un rythme supérieur à 10% de croissance sur les autres marchés.
"La croissance du chiffre d'affaires du Groupe devrait ainsi s'accélérer au second semestre. La poursuite du rajeunissement de l'offre de voitures va contribuer à une amélioration des marges. Par ailleurs les programmes de réduction de coûts seront maintenus au rythme annuel de 600 ME. Il s'y ajoutera la contribution croissante de la production de la nouvelle usine de Trnava", poursuit Peugeot qui ajoute que l'impact négatif des hausses de prix de matières premières sera plus élevé au second semestre 2006. Sur la base des cours actuels, il est estimé à 250 ME après 206 ME au premier semestre. Par ailleurs, le contexte commercial devrait demeurer extrêmement tendu en Europe, dans le cadre d'une concurrence toujours accrue sur des marchés stables, conclut le constructeur.
PSA termine sur une note que les marchés devraient peu goûter en annonçant pour le second semestre une stabilité de la marge opérationnelle au niveau de celle du premier semestre, soit 2,4%, alors qu'une embellie était jusque-là évoquée.
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