Ciments Français : sous pression après des perspectives prudentes

03/08/2007 - 15:13 - Boursier.com

Ciments Français a enregistré une baisse de 11,5% de son chiffre d'affaires réalisé en Amérique du Nord au premier semestre 2007...

Ciments Français recule de 2,5% sous les 162 Euros en milieu d'après-midi après la publication des résultats du premier semestre assortis de perspectives prudentes pour la seconde partie de l'exercice. Ciments Français a enregistré une baisse de 11,5% de son chiffre d'affaires réalisé en Amérique du Nord au premier semestre 2007 (à 286,5 ME). L'Amérique du Nord représente environ 12% du chiffre d'affaires global du groupe. Par rapport au premier semestre 2006, le résultat brut d'exploitation a reculé de 30% à 51,1 ME et le résultat d'exploitation a chuté de 43% à 28 ME. Ciments Français a enregistré en Amérique du Nord des volumes de ventes équivalents pour le ciment de 2,9 millions de tonnes (-13,5%). Pour les autres métiers, les volumes de ventes sont en hausse de 10,7% pour les granulats et stables pour le béton prêt à l'emploi. Le groupe constate sur cette zone une baisse de l'activité dans le secteur de la construction, en raison de la brusque chute du secteur résidentiel privé qui n'a été que partiellement compensée par le secteur privé non résidentiel et celui des travaux publics. Ciments Français espère quand même maintenir en 2007 des résultats opérationnels en ligne avec ceux de 2006, "sauf imprévu". Le groupe constate que les marchés de la zone Euro subissent un certain ralentissement de la croissance et que le marché américain souffre encore de la crise du résidentiel. D'après le groupe, les marchés émergents continuent par contre de montrer une forte dynamique de la construction, à l'exception de la Thaïlande. Sur le plan opérationnel, Ciments Français estime que les risques majeurs à court terme restent l'évolution des coûts d'exploitation, particulièrement les coûts énergétiques, et la difficulté éventuelle de les répercuter totalement dans les prix de vente. Le groupe avait déjà évoqué à l'issue du premier trimestre l'hypothèse qu'en cours d'année le cycle de la construction perde de l'élan dans les pays industrialisés.



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