Sévèrement éprouvé en bourse depuis plusieurs semaines, avec un plongeon spectaculaire de 9,9% à 13,75 euros vendredi dernier, Natixis se doit de rassurer le marché. Son directeur général Dominique Ferrero a répondu aux questions du quotidien 'Les Echos' paru ce matin. Le dirigeant tient à faire plusieurs mises au point : d'une part, les difficultés de la banque allemande IKB ne concernent pas Natixis, qui en possède 2,5%. D'autre part, les prévisions 2007 sont confirmées, crise du crédit subprime ou pas. "Il faut resituer les problèmes à leur juste dimension", souligne Dominique Ferrero qui détaille dans les colonnes du quotidien financier l'exposition de son établissement à ce marché : faible, elle a été grandement réduite dernièrement.
"Je considère que le cours de l'action n'est aujourd'hui pas en rapport avec la réalité et les fondamentaux de l'entreprise", ajoute le directeur général qui réfute toute "montée des risques" et prévoit même de demander à l'AMF d'ouvrir une enquête sur le titre Natixis.
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