GECINA: hausse de 56% du résultat net

27/07/2006 - 18:59 - Option Finance

(AOF) - Gecina a annoncé des revenus locatifs en augmentation de 4,1% à 270,2 millions d'euros à la fin du premier semestre 2006. La société foncière a bénéficié de l'entrée de nouveaux actifs qui ont contribué à la croissance des loyers du groupe et génèré un loyer additionnel de 17,8 millions d'euros. Les revenus du pôle bureaux représentent près de 59% des loyers du groupe, soit 158,1 millions d'euros, en progression de 0,8%. Le résultat net consolidé part du Groupe s'élève à 651,6 millions d'euros, en progression de 56,3%. L'actif net réévalué progresse de 16,4% à 93,24 euros par action. Le groupe est confiant pour la fin de l'année 2006 car selon lui, "les revenus locatifs du second semestre intègreront la plupart des investissements récemment réalisés, avec l'entrée dans le patrimoine de: 69 111 m2 de bureaux (2 immeubles annoncés en juin et l'achèvement d'un projet de développement prévu au troisième trimestre), 407 452 m2 de surfaces logistiques, ainsi que le portefeuille Générale de Santé concernant les murs de 28 établissements de santé (la réalisation de cette opération interviendrait au mois de septembre)." (AOF)

EN SAVOIR PLUS

ACTIVITE DE LA SOCIETE

Leader de la zone euro par sa valeur patrimoniale évaluée à 8,8 milliards d'euros, GECINA offre un profil original fondé sur une répartition équilibrée entre ses deux activités locatives : l'immobilier tertiaire et l'immobilier résidentiel. Ce patrimoine se distingue notamment par sa localisation majoritairement parisienne. Dans un souci de simplification juridique, Gecina a fusionné à la fin de l'année 2003 avec la société foncière Simco, qu'elle avait acquise en 2002. Gecina a opté depuis 2003 pour le statut de Société d'Investissements Immobiliers Cotée (SIIC). La société foncière espagnole Metrovacesa détient 68,6 % de Gecina.

FORCES ET FAIBLESSES DE LA VALEUR

Les points forts de la valeur

- L'objectif premier du groupe est de faire progresser le rendement de son portefeuille d'actifs grâce à un double mouvement : cessions d'immeubles peu rentables et réinvestissements dans des actifs plus rémunérateurs. L'équilibre cessions et investissements devrait permettre de changer le profil du groupe tout en préservant la structure financière. - Dans les 5 prochaines années, le segment résidentiel doit passer de 43% à 25% du patrimoine, les bureaux progresseront légèrement de 54% à 59%, et les activités nouvelles représenteront 16% contre 3% à fin 2005. Ces dernières concerneront essentiellement des hôtels et de la logistique, mais la foncière pourrait s'intéresser également à d'autres types d'activités comme des maisons de retraite. - Le patrimoine devrait passer de 8,8 à 12 milliards d'euros en 2010. - Gecina distribue chaque année un dividende confortable, en progression régulière, qui assure aux actionnaires de la société un rendement intéressant. - Les actions d'autocontrôle, soit 3,6% du capital à fin 2005 en seront pas annulées, mais remises à terme sur le marché pour accroitre la liquidité, le flottant étant limité à 16% fin 2005.

Les points faibles de la valeur

- Gecina est très dépendante de la santé du marché local parisien (96 % des loyers du groupe sont perçus à Paris et en région parisienne). - L'incertitude sur le plan de développement du groupe à 5 ans porte essentiellement sur l'exécution du plan d'acquisition dans un marché submergé par les capitaux.

COMMENT SUIVRE LA VALEUR

- Gecina s'est prononcé en faveur de l'adoption du nouveau statut fiscal, lequel prévoit l'exonération définitive de l'impôt sur les sociétés en contrepartie de la taxation de l'ensemble des plus-values latentes au taux de 16,5% (573 millions d'euros pour Gecina sur quatre ans) et de l'obligation de distribuer 85% du résultat courant sous forme de dividendes. Ce statut a encouragé les investisseurs à se positionner sur les foncières, car il permet une meilleure distribution du dividende ainsi qu'une lisibilité accrue des comptes, et enfin une gestion plus dynamique du patrimoine. - Sur un plan plus opérationnel, l'immobilier d'entreprise est sensible à l'évolution du climat des affaires en général, alors que le logement résidentiel évolue en fonction de l'indice de confiance des ménages et du taux de chômage. Le taux de vacance (ou son contraire, le taux d'occupation) des biens immobiliers est un indicateur intéressant de tendance du marché de l'immobilier. - Enfin, les foncières dépendent également du niveau des taux d'intérêt.