(AOF) - La troisième offre est finalement la bonne. Imperial Chemical Industries (+ 2,32% à 639 pence) a aujourd'hui accepté la proposition de rachat améliorée qu'Akzo Nobel (+ 0,02 à 56,69 euros) lui a présentée, il y a une semaine. Le chimiste néerlandais va donc débourser 8 milliards de livres, soit 11,8 milliards d'euros, pour s'emparer du chimiste britannique. La facture sera cependant moins lourde au final car Akzo Nobel va céder les activités adhésifs et matériel électronique de sa cible à Henkel (+1,02% à 32,58 euros) pour 2,7 milliards de livres, soit 4 milliards d'euros. Akzo Nobel offre 670 pence par titre ICI, ce qui représente une prime de 25% par rapport au cours de clôture du 15 juin de 549 pence, dernier jour de cotation avant que le britannique n'annonce avoir été approché par le néerlandais. Cette proposition valorise ICI à environ 8 milliards de livres. De plus, les actionnaires d'ICI recevront le dividende semestriel de 4,95 pence par action, annoncé le 2 août, mais également un second dividende qui pourrait atteindre jusqu'à 5 pence. Le chimiste néerlandais a annoncé que les économies annuelles impactant le résultat avant impôt pourraient atteindre 280 millions d'euros. D'autres synergies devraient être dégagées grâce l'accroissement des ventes des deux portefeuilles ainsi combinés. La réunion d'Akzo Nobel et d'ICI aboutira à la création d'un leader mondial du revêtement et de l'un des plus importants chimistes des spécialités mondiaux. Hans Wijers, directeur général d'Akzo Nobel a souligné la présence géographique diversifiée de la nouvelle société, ses accès bien développés aux marchés en forte croissance de l'Asie-Pacifique, et en particulier de la Chine et de l'Amérique latine. En revanche, Akzo Nobel va se séparer des activités adhésifs et matériel électronique d'ICI, qui vont être cédés à Henkel pour 2,7 milliards de livres. Cerise sur le gâteau pour les actionnaires de la nouvelle société, Akzo Nobel a annoncé un nouveau programme de rachats d'actions de 3 milliards d'euros, qui s'ajoutera de celui déjà existant de 1,6 milliard d'euros. (C.J)