FRANCE TELECOM pourrait obtenir le droit de commercialiser l'iPhone

15/08/2007 - 11:32 - Option Finance

(AOF) - Selon des sources de marché citées par la presse française, le groupe France Telecom aurait remporté les droits de commercialisation du nouvel jouet hi-tech de Apple, l'iPhone. Ce dernier pourrait sortir en France à hauteur de 50 000 portables dès la fin septembre voire au mois de novembre, à en croire les rumeurs. La presse se fait également l'écho de bruits affirmant que les équipes commerciales de France Télécom seraient d'ores et déjà préparées au lancement de l'iPhone. (AOF)

EN SAVOIR PLUS

ACTIVITE DE LA SOCIETE

France Télécom est le premier français opérateur de télécommunications, mais également l'un des principaux en Europe. Le groupe est présent en particulier en Espagne, en Pologne et au Royaume-Uni. France Télécom se décline désormais sous la forme des divisions "Home" (le marché des particuliers), "Personal" (le mobile), et "Enterprise" (le marché des entreprises). Ces trois grandes familles de services sont développées et commercialisées sous la marque Orange. France Télécom a cédé son activité Annuaires, PagesJaunes, en 2006.

FORCES ET FAIBLESSES DE LA VALEUR

Les points forts de la valeur

- France Télécom génère de très importants cash flows qui lui permettent de verser un dividende élevé. - France Télécom bénéficie encore d'une position dominante sur le marché de la téléphonie fixe. - Sa position sur le créneau de l'ADSL, particulièrement porteur, et sa capacité d'innovation sont des atouts. Le haut débit, sous toutes ses formes, paraît ainsi à même d'enrayer le déclin de la téléphonie fixe. La Livebox, qui permet de se connecter sans fil à l'Internet haut débit, mais offre également des services de téléphonie sur Internet et de télévision numérique, rencontre un franc succès. - En 2006, France Télécom a maintenu ses parts de marché dans le haut débit, conservé son revenu mensuel moyen et n'a perdu que quelques lignes dans la voix. - Le plan NEXT, s'il est mené jusqu'à son terme, diminuera les frais fixes de l'opérateur par la suppression de 22000 emplois bruts. Une réduction nécessaire au rééquilibrage de la pyramide des âges. -Si une fusion pan-européenne avec un acteur comme Deutsche Telecom semble peu probable, l'opérateur s'oriente vers des coopérations avec les autres groupes européens, comme le partage de réseaux avec Vodafone en Espagne.

Les points faibles de la valeur

- L'un des défis de l'opérateur pour les années à venir consistera à limiter le recul de son taux de marge brute opérationnelle. - Dans un contexte de déréglementation, la concurrence est de plus en plus rude dans le domaine de la téléphonie fixe, sur lequel les tarifs ne cessent de baisser ainsi que le nombre d'abonnés. - L'endettement toujours élevé limite la marge de manoeuvre de l'opérateur. - Le développement de la voix sur IP via l'ADSL constitue une menace pour l'activité traditionnelle de France Télécom. Le câble et le Très Haut Débit, encore peu développés constituent des segments dans lesquels France Télécom devra également investir. - Equant, qui se fond désormais dans le pôle Entreprise, est en difficulté : avertissement sur les résultats, trésorerie en forte baisse, net recul du taux de succès dans les appels d'offres.... - Le retour à la croissance externe de France Télécom, qui par le passé a coûté fort cher à l'opérateur historique, fait naître des craintes chez les investisseurs. Ces inquiétudes se sont notamment manifestées en 2005, à l'occasion de l'acquisition de 80% de l'opérateur mobile Amena en Espagne pour 6,4 milliards d'euros et de la tentative sur l'intégrateur de réseaux Telindus. - France Télécom reste un acteur de petite dimension dans le marché mobile et DSL aux Pays-Bas : l'opérateur devra soit sortir de ce marché soit s'y renforcer. Au niveau européen, France Télécom doit revoir son positionnement et sa stratégie.

COMMENT SUIVRE LA VALEUR

- Régulièrement épinglé par ses concurrents qui l'accusent d'abuser de sa position de monopole, le titre France Télécom réagit aux décisions de l'Arcep (ex-Autorité de Régulation des Télécommunications) et du Conseil de la concurrence. - Encore fortement endetté, le groupe est sensible à l'évolution des taux d'intérêt.