Lionax restera donc dans les annales comme la première société chinoise à entrer en bourse de Paris. L'inscription a eu lieu hier, sur le Marché Libre parisien : cette première opération est restée limitée : 50.000 titres ont été cédés à un cours de 2 Euros, par le dirigeant fondateur chinois James Yang Yang. Une augmentation de capital devrait logiquement suivre. Sa taille dépendra de l'appétit des investisseurs. Europe Finance et Industrie, à l'origine de l'opération, espère un montant compris entre 5 et 10 Millions d'Euros.
Lionax va servir de révélateur pour EFI et son patron Louis Thannberger, qui s'occupe personnellement du développement des opérations d'EFI en Asie, à travers la structure Vestasia Securities-EFI. Un Révélateur car EFI ne compte pas en rester là et compte "enrouler" comme l'explique Louis Thannberger. Trois autres sociétés devraient "rapidement" suivre Lionax et le mouvement se poursuivra en 2008, jusqu'aux J.O. de Pékin. D'ici là, le dirigeant d'EFI espère atteindre 7 dossiers introduits à Paris. L'an passé, EFI avait déjà essayé d'introduire sur Alternext une autre société de l'empire du Milieu, Watson Biotech. L'opération avait finalement échoué.
Pour ce qui est de Lionax, cette entreprise a créé et développé un produit "révolutionnaire" adaptable à tous les véhicules et qui se pose sur les valves des pneumatiques et transmet, par un système d'ondes, des informations au conducteur sur la pression des pneus. Lionax veut développer ses produits dans un premier temps sur le marché américain avant de s'intéresser aux autres marchés. A partir de septembre, une loi fédérale va stipuler que le dispositif sera obligatoire sur tous les véhicules neufs.
Selon l'analyse financière d'EFI, Lionax pourrait réaliser 2,5 ME de chiffre d'affaires en 2007, pour un résultat net de 147 KE. Un premier "Business Plan", communiqué il y a plusieurs semaines, prévoyait un chiffre d'affaires 2007 de plus de 24 ME. Les seuls chiffres établis pour l'instant sont les suivants ceux enregistrés en 2006 : le chiffre d'affaires était de seulement 25.000 euros, pour une perte nette de 330.000 euros.
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