Automobile : panorama d'un mois de juillet perturbé sur le marché français

01/08/2006 - 16:15 - Boursier.com

Résistant de janvier à juin 2006, le marché automobile français vient de trahir des signes de faiblesse en juillet...

Résistant de janvier à juin 2006, le marché automobile français vient de trahir quelques signes de faiblesse en juillet. Si l'été n'est jamais un indicateur très représentatif pour les ventes d'automobiles, la fin d'année s'annonce incertaine et encore difficile pour les constructeurs français. Panorama d'un mois de juillet perturbé... Après une première moitié d'année stable, le marché automobile français a marqué le pas en juillet avec seulement 183.863 voitures particulières et véhicules utilitaires légers immatriculés, ce qui correspond à un recul de 3,4% par rapport à 2005 d'après les chiffres mensuels du Comité des Constructeurs Français d'Automobiles (CCFA). La base de comparaison est à nombre de jours ouvrables identiques. Les mois de juillet et août restant une période creuse pour les ventes d'automobiles, ce repli prend moins d'importance mais le CCFA observe un marché français des voitures particulières qui continue de se comporter "d'une façon erratique" (il avait été positif en juin et négatif en mai) avec un "manque de visibilité durable sur son évolution". De janvier à juillet 2006, le marché automobile français est désormais en baisse de 1% avec 1.528.238 véhicules légers immatriculés, un recul qui se limité à 0,4% à nombre de jours ouvrables comparable. Les constructeurs français Renault et PSA Peugeot Citroën ont enregistré de mauvaises performances commerciales en juillet malgré une période encore riche en promotions consenties sur certains modèles de leur gamme comme Laguna, 1007, 206 ou autres 307. Mauvaise performance également pour Nissan, la filiale de Renault voit en effet ses immatriculations plonger de 19,5% en juillet. Du côté des constructeurs étrangers les plus dynamiques, Toyota conserve une hausse de plus de 10% de ses immatriculations, le groupe Volkswagen maintient un bon rythme avec une progression de 6,7%, suivi par le groupe Fiat (+6%). Mauvaise performance également Renault a immatriculé en juillet 39.077 voitures particulières et véhicules utilitaires légers sous sa marque, soit une baisse de 7,5% par rapport à juillet 2005, dans un marché automobile français en repli de 3,4% sur le mois. En comptabilisant les immatriculations de Logan (marque Dacia), les immatriculations du groupe Renault ne reculent que de 5,2% en juillet (1.607 Logan ont été immatriculées en France en juillet). Sur les 7 premiers mois de l'année, les immatriculations de véhicules légers du groupe Renault reculent de 2,6% à 412.382 unités dans un marché en baisse de 1%. Hors Logan, elles reculent encore de 5,4% à un peu moins de 400.000 unités. PSA Peugeot Citroën n'a immatriculé en juillet que 55.626 voitures particulières et véhicules utilitaires légers, soit une baisse de 9,3% par rapport à juillet 2005, dans un marché automobile français en repli de 3,4% sur le mois. Il s'agit du quatrième mois consécutif de baisse des immatriculations du groupe sur le marché français. PSA a subi une forte baisse des immatriculations de sa marque Peugeot (-14,3% à 310.25 unités) sur ce mois de juillet qui reste toutefois une des périodes les plus creuses de l'année pour les ventes d'automobiles. Sur les 7 premiers mois de l'année, les immatriculations de véhicules légers du groupe PSA reculent désormais de 3,7% à 473.949 unités dans un marché en baisse de 1%. La marque Citroën voit ses immatriculations reculer de 5,5% à 206.139 unités et la marque Peugeot de 2,3% à 267.810 unités.



(c) Boursier.com - Les informations rédigées par la rédaction de Boursier.com sont réalisés à partir des meilleures sources, même si la société Boursier.com ne peut en garantir l'exhaustivité ni la fiabilité. Ces contenus n'ont aucune valeur contractuelle et ne constituent en aucun cas une offre de vente ou une sollicitation d'achat de valeurs mobilières ou d'instruments financiers. La responsabilité de la société Boursier.com et/ou de ses dirigeants et salariés ne saurait être engagée en cas d'erreur, d'omission ou d'investissement inopportun.