Gaz de France : résultats en retrait, comme prévu

29/08/2007 - 08:23 - Boursier.com

Pas de Suez dans le communiqué...

Gaz de France annonce un excédent brut opérationnel semestriel en baisse de 4,9% à 3,11 Milliards d'Euros, pour un bénéfice opérationnel en retrait de 8,7% à 2,33 MdsE et un résultat net en repli de 11% à 1,51 ME, soit 1,53 euro par action contre 1,72 euro un an avant. Le chiffre d'affaires avait été pénalisé par un hiver clément, si bien qu'il avait reculé de 11% à 13,78 MdsE. Les analystes tablaient sur un bénéfice net de 1,48 MdE. Le président Jean-François Cirelli a estimé que 2007 sera une année "de consolidation", avec un excédent brut opérationnel proche de celui de 2006 si les conditions climatiques sont normales au second semestre. Le dirigeant a ajouté "Au cours du premier semestre, Gaz de France a montré sa solidité et sa résistance, malgré un contexte climatique particulièrement défavorable. Cette solidité est un atout fort pour Gaz de France qui entend poursuivre et accélérer son développement dans les prochains mois sur l'ensemble de ses activités. La dynamique de développement engagée notamment dans le GNL se poursuit avec le renouvellement de notre flotte de méthaniers et nos accords de livraison de GNL aux États-Unis. Le développement de nos métiers d'infrastructure s'est accéléré en France comme en Europe : le nouveau terminal méthanier de Fos Cavaou sera opérationnel à la fin de l'année pour une mise en service début 2008. En Europe, nous venons de remporter l'appel d'offres pour le développement, la réalisation et l'exploitation d'un nouveau site de stockage au Royaume-Uni. Par ailleurs, Gaz de France entend profiter de l'ouverture complète des marchés énergétiques : depuis le 1er juillet 2007, nous proposons une nouvelle gamme d'offres d'énergie et de services à nos clients en France et en Europe. Au total, le groupe est confiant dans ses fondamentaux et ses perspectives à moyen et long terme". Pas un mot dans le communiqué, en revanche, sur Suez. Jean-François Cirelli, dans un entretien au quotidien 'Les Echos', a expliqué ce matin que la balle est dans le camp du groupe de Gérard Mestrallet, qui doit faire les "pas nécessaires" pour que la fusion puisse se faire, sans autre précision sur ces "pas". "Le projet n'est pas mort, a-t-il insisté dans les colonnes du quotidien financier. Je souhaite vivement que nos amis de Suez fassent les pas nécessaires pour qu'il (le projet) puisse être présenté à nos conseils d'administration respectifs dans les meilleurs délais. C'est à eux de donner une réponse". Il a estimé que "le temps des orientations définitives arrive".



(c) Boursier.com - Les informations rédigées par la rédaction de Boursier.com sont réalisés à partir des meilleures sources, même si la société Boursier.com ne peut en garantir l'exhaustivité ni la fiabilité. Ces contenus n'ont aucune valeur contractuelle et ne constituent en aucun cas une offre de vente ou une sollicitation d'achat de valeurs mobilières ou d'instruments financiers. La responsabilité de la société Boursier.com et/ou de ses dirigeants et salariés ne saurait être engagée en cas d'erreur, d'omission ou d'investissement inopportun.