La croissance économique de la zone euro au deuxième trimestre 2007 a été confirmée ce matin à 0,3% par rapport au premier trimestre et à 2,5% par rapport au deuxième trimestre 2006. Cela représente le plus faible taux depuis 2004... au moment où les marchés sont hésitants.
Le ralentissement ne s'accompagne d'aucune surprise majeure par rapport aux hypothèses de la banque d'investissement UniCredit. La consommation privée progresse de 0,5% par rapport au trimestre précédent. La formation brute de capital fixe régresse de 0,2%, handicapée par le recul de l'activité de construction, et ne participe pas à la croissance pour la première fois depuis le deuxième trimestre 2003. Les exportations ont progressé de 1,1% d'un trimestre à l'autre tandis que les importations affichent une hausse de 0,6%.
Les analystes de la banque restent convaincus que la Banque Centrale Européenne affichera une opinion baissière lors de sa réunion jeudi. Cependant, en ne modifiant pas ses prévisions de croissance et d'inflation, la BCE devrait ainsi afficher sa volonté de relancer sa politique de resserrement une fois que les conditions de marché seront redevenues "normales".
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